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Comment se taper la honte à la piscine?

Publié le 06 juin 2012 par Typhaine

Depuis que Babychou a commencé la garderie (parce que oui, je vais bien finir par retourner au boulot), j’ai plein de bonnes résolutions. Et d’abord, aller à la pistoche.

Au début de l’année, j’ai même pris des cours de natation en prévision de ce moment, histoire de savoir nager le crawl et me la jouer dans les couloirs de la piscine. Alors pour le crawl, je ne suis pas encore au top. Souvent, je dois m’arrêter au milieu du couloir parce que j’ai oublié de respirer, ou alors parce que j’ai respiré, mais de l’eau. Mais il y a une nage que je maîtrise jusqu’au bout des auriculaires : le dos crawlé. C’est du moins ce que je pensais jusqu’à hier.

Parce qu’hier justement, me voilà donc dans le bassin, prête à accomplir mes 52 longueurs (eh ouais, carrément). Bonnet sur la tête, lunettes sur les yeux, une vraie pro, quoi. Alors je me lance, commence tranquillement par de la brasse, histoire de monter en puissance. Une demie longueur de crawl. Re-brasse, et au bout de 10 longueurs, je me sens prête à passer à ma nage de prédilection.

Sauf que. Alors que je terminais ma longueur de dos crawlé dans le couloir “moyen”, la maître-nageur maîtresse-nageuse surveillante a interrompu ma folle course pour me dire : “Madame (ça commençait mal), est-ce que je peux vous demander de… enfin de… changer de couloir? (en me désignant de la tête celui où elle souhaitait que je migre : le “lent”) Ou alors de changer de nage? Parce que là, vous avez créé un embouteillage monstre (si si, elle a bien dit “embouteillage monstre”).” Sidérée, je me retourne pour contempler les dizaines de personnes coincées au milieu du bassin. Or, il y avait 3 personnes à tout casser, qui étaient déjà reparties. Voilà une surveillante de baignade qui prend son travail très à coeur.

Après avoir balbutié un “wouaahouuuu”, je suis repartie la tête basse, en brasse. Mais dès qu’elle a tourné la tête, j’ai repris mon dos crawlé, en m’appliquant un peu plus. Parce que c’est vrai quoi, c’est ma nage de prédilection.


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