Discrimination blanche

Si l'abolition de l'esclavage est au passé, le racisme se conjugue toujours présent, et il n'est pas toujours dirigé vers celui que l'on croit, c'est-à-dire l'étranger, l'immigrant.

L'on ne peut plus parler de discrimination sans être aussitôt poursuivi par associations et institutions, alors que cette discrimination se décline aujourd'hui sous d'autres formes.

L'intolérance spécifique d'allochtones qui se sont installés de manière concentrée dans des "quartiers résidentiels" envers des "blancs autochtones" est une sournoise, voire pernicieuse, discrimination.

Un homme "blanc du terroir" qui fait ses emplettes dans un magasin de quartier "aux couleurs locales" d'une certaine majorité d'individus aux origines plus ou moins similaires, et dans un quartier où la langue française ne prévaut, n'est pas toujours le bienvenu, je l'ai vécu.

Traverser un environnement confiné que je nommerais volontiers "réserves d'indiens" où les forces de l'ordre elles-même hésitent quelquefois à entrer, où l'on rencontre un comportement hostile, et même parfois un manque manifeste de respect envers le citoyen lamda, je l'ai vécu.

Se faire ouvertement insulté au carefour de son quartier par des immigrants qui mendient (pas forcément pas nécessité), je l'ai vécu.

Cette "culture" est malsaine. La discrimination blanche est une réalité, ceci dans une ambiance où les préjugés racistes développés par les immigrants sont inscrits en filigrane.

Le développement de "zones closes" est en expansion, et les personnes de souche étrangère regroupées dans ces zones, les verrouillent petit à petit, et ce n'est plus acceptable.

S'il ne s'agit absolument pas d'une sorte de ghetto, ces communautés créent un environnement dans l'environnement du pays qui les a invité ou accueilli.

Cela n'est pas de l'intégration, encore moins la co-intégration.

L'on parle aujourd'hui de droit de vote pour les étrangers installés en France pour les élections locales. Est-ce là une bonne chose ? J'en doute.

Il a aujourd'hui un danger d'explosion d'une situation qui laisse une porte grande ouverte aux extrémistes, où l'exemple du "Front National" est le plus évident pour ce qui est de la France, et malheureusement il y en a bien d'autres à travers l'Europe.

La détresse économique s'installe durablement avec des crises qui pèsent de plus en plus sur le peuple établi.

Un Nord s'oppose à un Sud, qu'il soit à l'échelon de l'Europe ou à l'échelon de la planète. C'est une réalité.

Certes, la guerre de Sécession appartient à l'histoire, certes, un conflit armé n'est pas plausible au sein de l'Europe, cependant une terrible déflagration sociale pourrait très bien surgir, et ferait de nombreuses victimes.

Je voudrais pouvoir dire plus tard, "Je ne l'ai pas vécu".