L'appel du 18 juin lancé par le Général de Gaulle a été entendu avant qu'il ne résonne aujourd'hui pour le plus grand bonheur de François Hollande.
Autour de lui la gauche jubile de cette victoire, seulement de cette abondance le redressement économique et social sera t'il à la hauteur des attentes ?
« Le démocrate exige que tous les citoyens prennent le départ sur la même ligne. L'homme de droite estime qu'on devrait en arrêter quelques-uns en route. L'homme de gauche voudrait qu'ils finissent tous premier. » , dit par Oscar Wilde.
Illusion d'un jour de victoire électorale, à l'arrivée il y aura toujours et inévitablement des déçus, reste à savoir qui et combien.
Affaire à suivre. Attention à cette mise en garde de Simone de Beauvoir :
« Si l'on vit assez longtemps on voit que toute victoire se change un jour en défaite. »
Autre citiation de José Ortega Y Gasset :
« Etre de gauche ou être de droite c'est choisir une des innombrables manières qui s'offrent à l'homme d'être un imbécile. Toutes deux en effet sont des formes d'hémiplégie morale. »
Espèrons que la gauche qui a maintenant "tous les pouvoirs" et qui n'a aucune excuse pour ne pas réussir ce quinquenat, ne prendra pas les électeurs pour des imbéciles comme la droite l'a fait.
« A part la droite il n'y a rien au monde que je méprise autant que la gauche. », vue de Pierre Desproges.
Pensée qui convient très certainement à François Bayrou.
« C'est dans le regard des gens de droite qu'on s'aperçoit qu'on est de gauche. », vision politique de Guy Bedos.
Solution, rester en équilibre sur une ligne continue pour François Bayrou ? C'est funambulesque et l'on finit par se "casser la gueule".
Nous avons deux pieds, deux cerveaux, sauront-ils un jour fonctionner en harmonie et dans le même sens ?