S’il existe une bonne direction, où mène la mauvaise?
Je ne vois qu’une pente dangereusement douce. Un malaise systémique fait de sables glissants. Un gouffre sans foi, sans fond, s’en fout. Un horizon qui trace une ligne incertaine marquant le divorce de la terre et du ciel, de l’aube et du crépuscule.
Et des âmes en peine déchargeant leurs opulents fardeaux sur les épaules arthritiques d’une génération voutée.
La fin irrespirable de notre ère.