Magazine Journal intime

Starbuck

Publié le 25 septembre 2012 par Papote

20079900Allez-y, riez à gorge déployée, je crois que c'est la première fois que je parle d'un film vu au cinéma presque trois mois après sa sortie...
Dans le genre actualité brûlante, on fait mieux !

J'aime bien l'humour et le cinéma canadiens que j'avais découverts, notamment, grâce à " La grande séduction" (que je vous encourage à voir si ce n'est déjà fait. C'est irrésistible !) et que je regrette de ne pas voir plus souvent chez nous.
L'idée de départ est assez loufoque et peut paraître un peu légère pour tenir tout un film sans qu'il ne s'essouffle et pourtant...
Arrivé à un moment crucial de sa vie, David Wosniak, adolescent éternel de 42 ans, aux choix toujours foireux et qui a donné du sperme dans les années 80 pour se faire de l'argent, décide de reprendre son destin en main et de devenir quelqu'un de bien. Sauf qu'il apprend que, suite à ses multiples dons, il se retrouve être le géniteur de 533 enfants dont plus d'une centaine se sont réunis pour obtenir la levée de son anonymat...
Mais, non, l'idée est menée de bout en bout, de façon drôle, émouvante, intelligente et sans temps mort.
C'est une histoire d'hommes (car, hormis un rôle féminin d'importance, les femmes sont très absentes) confrontés chacun avec son caractère et son expérience à la paternité. Il y a le père qui transmet des valeurs et un héritage à ses enfants, il y a le copain débordé par ses quatre rejetons, il y a le frère qui panique puis fond à la naissance de son premier enfant et il y a ce père en devenir qui cherche à tous prix à assumer son rôle en découvrant qu'il est déjà dans son rôle depuis des années sans le savoir et qui ne sait s'il peut ou veut assumer.
Il est évident que le film est truffé de situations cocasses qui mettent en avant le côté " pauvre type " du héros !
Les répliques sont ciselées et si vous y adjoignez l'accent et le vocabulaire si particulier de nos cousins de la Nouvelle France, ça devient plus que savoureux (et terriblement nostalgique pour moi !).
Mais il ne s'agit pas d'une comédie uniquement légère et joyeuse, le film nous offre également de jolis moments plus émouvants. Pas tristes du tout mais plus émouvants sur les ressentis de ces hommes aux prises avec le rôle de père, de ces jeunes adultes si différents et en même temps tellement semblables dans la quête de leurs origines.
Pour faire bonne mesure, je me dois de reconnaître que, parfois, l'ensemble n'est pas exempt de lourdeurs mais elles sont noyées dans la masse, dans la qualité du jeu des acteurs, dans la mise en scène efficace et dans la BO très agréable !
En conclusion, si jamais par hasard, ça passe encore dans votre coin et que vous faîtes partie du dernier bastion à ne pas l'avoir encore vu, n'hésitez pas à y aller : vous vous régalerez !
Et, moi, j'aurais comme envie d'une poutine !

A bientôt !

La Papote


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