Il faut bien le reconnaître, depuis la rentrée, j'ai un peu de mal à gérer toutes les données de mon emploi du temps et de celui de mon entourage...
Donc, je fais tout mais pas forcément dans les règles de l'art et, du coup, parfois ça donne des choses bizarres !
Il peut m'arriver de finir de me maquiller au feu rouge sur la route de l'école...
Oui, je sais, c'est mal et, en plus, j'asservis P'tite Louloute qui a pour mission de me dire quand le petit bonhomme des piétons change de couleur car cela veut dire que le feu va passer au vert...
Je n'arrive toujours pas, malgré mon strabysme divergent à me maquiller tout en surveillant le feu !
Il peut arriver que je prenne mon petit déjeuner devant mon évier en faisant la vaisselle...
Une assiette, une cuillère de céréales, un verre, une gorgée de jus de fruits... En politique, on appelle ça l'alternance !
Tout l'art consiste à ne pas faire tomber de liquide vaisselle dans le bol de céréales et à ne pas échapper le verre de jus de fruits à cause des doigts savonneux.
Et pouêt, pouêt, je ne veux rien entendre ! L'important dans cette histoire est que : je prends un petit déjeuner ! Ah mais !
Il se peut que, dans mon agenda, il y ait trois calendriers avec plein de données différentes d'origine différentes...
Non, il ne serait pas plus simple de tout mettre sur le même parce que 1/ ça ne rentrerait pas et 2/, en plus, les données sont à recouper mais pas forcément à superposer.
Mais, parfois, il faudrait que je superpose un peu plus... Alors, forcément, il peut arriver que je me retrouve avec des rendez-vous ou des choses à faire dans des endroits différents au même moment... Le must : un samedi soir d'octobre où je n'ai pas moins de quatre évènements à gérer dans la soirée !
Il peut arriver que, dans l'urgence, j'ai noté un numéro de téléphone important à titre personnel sur un bout de dossier professionnel...
Le numéro n'est pas perdu, c'est sûr ! Reste juste à savoir sur quel bout de quel dossier j'ai bien pu le noter.
Il peut arriver qu'au bureau, j'ai envie de me faire un café mais qu'une autre idée me traverse l'esprit au même moment et que je parte avec ma capsule de café faire autre chose et que, pour me libérer les mains, je mette ladite capsule dans ma poche de jean (je ne mets jamais rien dans mes poches !)...
La bonne nouvelle, c'est que le café en machine ne tâche pas tant que ça ! Les mauvaises nouvelles, c'est que définitivement, je n'aurai pas bu mon café et qu'il a fallu refaire la machine !
Il se peut que vous me croisiez entre midi et deux, dans mon jardin, en petite robe noire et chaussures à talons de 10, armée de mon rateau et de mes gants de jardin entrain de faire la chasse aux marrons...
Cela peut surprendre, je le conçois, mais quand on voit la quantité de marrons qu'un marronnier peut produire en une saison, quand on sait que le soir je n'ai vraiment pas le temps en rentrant à la maison à moins de le faire à la lampe frontale et quand on voit le nombre de " tordages" (je trouve que c'est plus joli que torsion...) de cheville liés à la rencontre malencontreuse "marron-talon", on comprend beaucoup mieux pourquoi il ne faut pas attendre le week-end pour dégager le passage !
A bientôt !
La Papote