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Vivre un déclenchement après un dépassement de terme

Publié le 19 octobre 2012 par Madameparle

Vivre un déclenchement après un dépassement de terme

Cette semaine Alexine nous confie son récit d’accouchement. Suite à un dépassement de terme elle a été déclenchée.

Vous aussi pouvez nous raconter ce moment si intense qu’est la naissance de votre enfant en me l’envoyant à [email protected]

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Dimanche 12 février 2012:

Avec une DPA à +5 jours, le déclenchement est prévu dans la soirée. Avec chéri nous nous rendons à la maternité vers 20h30 pour un monitoring de 2h. Aucune contraction et le col est long et fermé. A 23h30 une sage femme vient me mettre un «tampon» à garder pendant 24h et qui va aider le col à se dilater. Vers 2h du matin les premières contractions arrivent avec un intervalle de 10min puis toute les 5min.

Lundi 13 février 2012:

À 7h30 on vient pour contrôler l’avancement du col mais rien n’a changé. Toute les 2heures la sage femme viendra contrôler le col mais en 24heures il n’aura pas beaucoup bougé: 1doigt et demi! L’après midi les contractions se font de plus en plus fortes mais les bains ne calment rien, comme le ballon… On m’injecte donc un dérivé de morphine qui me «shootera» pendant 2-3h. Le soir pour dormir un peu on me redonne quelque chose et on me dit que ça peut accélérer les choses et me faire accoucher dans la nuit!!!! Super!!!!! Et bin non! Je vais dormir jusqu’à 4h puis les contractions vont revenir. Le seul moyen de les faire passer: me dandiner…

Mardi 14 février 2012:

à 9h on m’emmène enfin en salle d’accouchement! Je m’installe sur la table et on me met une perfusion pour déclencher le travail. J’arrive à gérer les contractions qui sont tout de même assez intense. À 11h je ne tiens plus et demande la péridurale. L’anesthésiste arrive et à la 3ème reprise réussi à m’injecter la péridurale sans que je ne ressente rien. Je peux enfin souffler et heureusement car le monitoring fait des pics impressionnent!!! La sage femme en profite pour me percer la poche des eaux et donc accélérer le travail. Toute les heures on vient contrôler le col et il avance bien: en moyenne 1cm ½ par heure. Tous se passe bien et on en vient même à espérer voir notre fille avant le début de soirée… Mais à 18h le col est à 7-8cm depuis 2h… On me met dans différentes positions (certaines assez acrobatiques) mais plus rien ne bouge. La gynécologue nous explique que si à 20h le col n’a pas changé il faudrait envisager la césarienne. Je suis à un tel point d’épuisement que la césarienne est un soulagement!!! À 20h le col n’a pas changé, se sera donc une césarienne. Mais la péridurale ne fait plus effet et le temps de me réinjecter du produit je suis en chemin pour la salle d’opération. On me met sur la table d’opération, l’anesthésiste me fait une rachi et on pose le champ opératoire. Chéri est enfin à côté de moi et l’opération commence. Je sens qu’on me tire dans tous les sens, qu’on fouille en moi.. C’est une sensation étrange mais pas vraiment désagréable. Puis la gynécologue me dit de pousser et soudain j’entends les premiers cris de ma fille!!! Le sage femme nous la montre et les larmes arrivent. Notre fille est magnifique et après 44h d’attente et de douleurs nous sommes enfin réunis tous les trois!

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