J’écris pas mal. Pas mal. Enfin, pas trop mal. Je dois aussi conserver mes mots en français pour mon histoire.
Marathon dans une semaine. Rien que de l’écrire, mon estomac se tend. J’essaye d’inspirer. À la place, j’asthmatise. Fuck comme on dit. Après trois mois de jogging, presque 500km à traverser NYC dans tous les sens, le doute m’étrangle. Pourquoi? Comment? C’est une longue histoire et certainement pas le genre de longue histoire dans laquelle j’ai envie de me lancer. Les mots sont trop rares. Puis j’ai une autre histoire à raconter. Et comme je l’ai déjà dit, j’écris pas mal.
Je cours un peu moins. Ça aide. Courir et écrire c’est EXACTEMENT la même chose. Dans les deux cas, la mémoire est le principal contributeur. Inventer c’est se jouer de la mémoire. Placer un filtre entre souvenir et conscience. Une bonne histoire c’est une tranche de vraie vie saupoudrée d’amnésie.
Désormais, j’écris pour trouver la voix, plutôt que d’attendre de trouver LA voix pour commencer à écrire. La paresse vient de perdre une bataille importante.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble