L'on constate que la banquise fond a une vitesse record, aussitôt il y a quelqu'un qui répond qu'il n'y a rien d'inquiétant, que ce phénomène est cyclique donc naturel, et pour d'autres cela est vu comme une réelle opportunité d'exploiter des gisements qui n'étaient jusqu'alors pas accessibles.
Le « développement durable » est une ineptie.
Le terme « développement » est galvaudé ; il est régulièrement associé à la croissance. Qui dit croissance, dit augmentation de la production, consommation de matières premières, d'énergies, avec toutes les conséquences sur l'environnement. C'est un non-sens car avant tout, c'est notre planète qui doit être « durable ».
Il est question de donner le droit d'abattre les loups dans les parcs nationaux français à des éleveurs et agriculteurs qui prétendent préserver la biodiversité et que ces prédateurs les en empêchent. Ridicule. L'homme est le tueur en série par excellence. Quelques décennies lui suffisent pour éradiquer grand nombre d'espèces animales ou végétales, par exemple les bisons d’Amérique.
Aujourd'hui la France renonce à l'exploitation du gaz de schiste, demain elle évoquera de très bonnes raisons pour l'autoriser en affirmant que la technologie, comme l'extraction par fragmentation, est possible, que c'est nécessaire pour ne plus être dépendant des producteurs, russes en particulier, et peu importe qu'il y ait destruction définitive du sous-sol, des dommages irréparables à l'environnement.
Certes il y a un cas de conscience qui apparaît, toutefois l'on s'interroge bien plus sur ce que la loi permet de faire que sur ce qu'il faudrait faire pour enrayer le processus irréversible.
Le sommet de Rio a montré qu'avec la crise économique les exigences écologiques ne sont pas une priorité, sans doute face à la crise mondiale ce qui est encore une excuse.
La fracture écologique a brisé le mouvement comme la glace du pôle nord. Il y a une « rupture écologique » qui tôt ou tard provoquera un déchirement entre des terriens victimes d'une pénurie alimentaire ou d'eau, d'inondations ou d'incendies gigantesques, et d'autres qui chercheront jusqu'à la dernière goutte de pétrole ou de matière première pour assouvir leurs besoins de consommation.
La machine infernale est en marche, rien ne l'arrêtera. Si cette machine devait porter un nom, ce serait celui de « teminator », machirne qui nous conduit au génocide écologique et qui fera absolument tout pour exterminer « Sarah Connors », l'écologiste du coin, obstacle aux projets de développement programmés par des lobbyistes peu scrupuleux ou inconscients.
La science moderne nous fait savoir que de toute façon notre planète est vouée à disparaître et qu'elle cherche une nouvelle à coloniser – seulement comme le Saint-Graal cela sera réservé quelques élus pas aux milliards d'individus qui l'occupent.
Ne partons pas sur ces élucubrations farfelues. Il s'agit de savoir ce veut l'homme, être « effacer » ? Demain, après demain, plus tard ?