Je ne sais plus qui disait que "tous les go沥ts sont dans la nature".
C'est ben vrai, ma bonne dame.
De même que tout l'égoût fond chez la mature.
Que Mou des bouts, thon en devanture.
Ou que tout dégoût pond une armature.
Mais là n'est pas la question, même si je rafole de ces proverbes cons qui permettent de passer pour une lumière et de briller en société, pourvu qu'on les sorte à peu près au bon moment autour d'une bonne flammekueche ou d'un petit cassoulet convivial.
Je me rends compte, depuis que je tiens ce blog, qu'il contient un paquet de trucs pas très sympathiques.
Et que certain(e)s internautes peuvent trouver du plus mauvais goût.
Commençons par la vulgarité qui émaille bon nombre de mes posts.
Il est vrai que souvent, me laissant aller à ce que je pense être une gouaille bon enfant et revigorante, j'exprime ma joie et ma sympathie pour autrui (grouik!) en des termes qui peuvent, et on le comprend aisément, choquer de chastes oreilles (ou plutôt "yeux", car si vous lisez avec vos oreilles, je ne saurais trop vous conseiller de consulter rapidement un bon ORL, ou à défaut, un psychiatre).
Ainsi peut-on régulièrement trouver les mots "putain", "bordel", "enculé" et autres "connards" dans ces lignes. Soulignons également que les gonades humaines masculines sont, dans cet antre de perdition, souvent désignées par le sobriquet de "couilles".
Tout ceci peut être extrêmement traumatisant.
De même, je suis consciente que certain(e)s peuvent trouver parfaitement déplacés mes jugements de valeur hautement subjectifs et souvent empreints d'une mauvaise foi très discutable.
Par exemple, je peux comprendre que des internautes se soient sentis personnellement atteints dans leur intégrité psychique le jour où j'ai misérablement insulté le compagnon sacré d'une enfance idyllique, le tendre petit frère symbole d'une harmonie familiale sans tache, le sosie adulé de Nono le Petit Robot (mais sans les bras ni les jambes, un "Nono-tronc", en somme).
Car oui.
J'ai traité l'Ami Ricoré d'enculé.
J'ai même fait pire.
J'ai traité Casimir de gros pédophile.
Alors bien sûr, il serait aisé, pour ma défense, d'invoquer le second degré, l'humour potache, les restes attendrissants d'une adolescence boutonneuse dont je n'ai sans doute pas fait le deuil, et toutes ces sortes de choses qui font que même Thierry Paulin a eu droit à un avocat et à un procès équitable au lieu de passer directement sur la chaise.
Mais je ne ferai pas l'affront à ceux et celles qui, chaque jour, atterissent par erreur sur ce modeste blog, de me lancer dans une longue diatribe à la Jacques Verges (un grand homme s'il en est).
Ceux et celles qui, ayant malencontreusement tapé dans Google "ta mère et le plombier en tong à poil" ou "forte poitrine folle du cul à morbaks", se sont vu proposer un lien vers mon blog et ont découvert, horrifiés, les dérives innommables qui s'y étalent à longueur de pages.
Ceux qui, habitués à loler aimablement en langage SMS sur Meetic, sont tombés des nues en lisant dans mes pages "tu niques avec Meetic".
Ceux qui pensaient, avant de débarquer malencontreusement ici, que "inuit" était le contraire de "exit".
Ceux qui attendaient de l'action, de la rebellion à l'état pur, avec des banderoles "Moldavie Sud-Orientale Libre!" et "Non aux enculages de mouches!".
Et tous les autres.
A tous ces internautes outrés, j'ai décidé de proposer une solution de repli rapide et efficace.
Pour me faire pardonner.
Je vous ai donc mis un petit bouton à n'utiliser qu'en cas d'urgence.
Là.
En haut.
A gauche.
Voilà.
N'hésitez pas à utliser cette nouvelle fonctionnalité à la moindre indisposition.
N'oubliez pas qu'une exposition prolongée à un stress, à une contradiction psychique ou à une certaine dose de grossièreté non souhaitée peut nuire gravement à votre santé.
En vous remerciant de votre attention, je me permets de vous souhaiter à toutes et à tous une excellente journée.
(N'empêche que l'ami Ricoré est quand même un enculé).