Je suis absolument fane des thèmes WordPress minimalistes. Ce sont à mon avis ceux qui permettent le plus de marges de manoeuvre au niveau de la personnalisation sans pour autant donner l’impression d’un arbre de Noël.
Dans mes tests et autres expérimentations, je crée des blogs. Pour l’un d’eux que j’héberge chez WordPress.com, j’ai choisi comme thème Suburbia pour lequel on trouve des informations par ici.
Il s’agit d’un template simple et épuré dans la lignée des grid (ou grille) pour permettre une visualisation de type magazine. Classe, non ?
Surburbia disponible dans WordPress.com
Suburbia n’est pas du tout un thème exotique que j’ai trouvé en tapant dans Google (ou autre) la requête « thème WordPress magazine gratuit ». Non, j’ai tout simplement parcouru les thèmes à ma disposition dans le catalogue interne à l’interface des blogs WP.com.
Easter Egg affilié
C’est le thème semble parfait, je le personnalise un peu et roule ma poule !
Seulement la petite surprise fut de constater par le plus grand des hasard un code en JavaScript (onclick= »") implanté dans articles.
Ce dernier n’est pas visible dans l’interface d’édition texte de WP.
Maintenant regardons ce qui se passe réellement lors du chargement du lien…
Les spécialistes et grands experts du Web de mon entourage proche et parmi mes collègues m’ont confirmé ceci : ça pue.
Pour résumer, le lien qu’on indique ne renvoie pas directement vers la page Web souhaitée. En effet l’ajout de ce tout petit bout de code fait passer le navigateur par de multiples redirections et notamment par webgains qui est un programme d’affiliation.
En dehors de la fourberie de la chose, je ne comprends pas tellement à quoi cela sert à Webgains ou à la personne qui a conçu ce thème.
Suspicieuse, je suis allée sur le catalogue de WordPress.org qui présente les thèmes validées par la plateforme, et suburbia ne s’y trouve pas.
La conclusion de cette histoire
Si vous avez installé ce thème : changez le.
Malheureusement le code JS inséré reste sur les anciens articles, alors il faut s’amuser à éditer et à remettre à jour chaque billet. Cela vaut néanmoins le coup si vous voulez garder votre blog.
La seconde morale de ce périple est celle-ci : le catalogue de WordPress.com n’est pas celui de WordPress.org.
Ne faîtes confiance en personne.
Pour l’heure, je retourne au boulot !
I want to believe.
*disparition dans un nuage de fumée avec la musique de X-Files en fond sonore*
EDIT : La fourberie est réelle. Si je suis loguée à WP je ne peux pas voir l’onclick. En conséquence, la chose est faite en sorte que le Webmaster ne puisse pas repérer ce code.