Que peut-on te souhaiter, malheureux avorton,
Inconscient de ce vide habitant ta cervelle,
Vaniteux de cet art dont tu n'as l'étincelle
Car de ton vieux stylo tu tires des étrons ?
Que peut-on te souhaiter, illusion d'existence,
Dans ta caverne dont l'ouverture est murée,
Pitoyable reflet de ta vie constipée,
Toi dont les rares vers de vivre ont l'indécence ?
Que peut-on te souhaiter, petit écrivaillon,
Qu'une mort propre et nette avant qu'un an ne passe
Qu'une paralysie par laquelle trépasse
Toute ta prétention à l'inspiration
Pour que sur les rayons des belles librairies
L'on ne puisse jamais voir un de tes écrits !
Gustave Borjay vous salue.
Pour ceux qui en douteraient, cette image n'est pas faite pour les chiens.