Des pompiers harcelés au point qu’ils ont créé une messagerie spécifique à l’attention des personnes inquiètes, des résidents d’immeubles qui courent en fuyant leur domicile, une panique générale dans les beaux quartiers de Saint-Germain en Laye…
Mais qu’est-ce qui s’est passé depuis deux jours ? Bof ! Trois fois rien nous dit-on. Une usine de lubrifiants a laissé s’échapper un gaz « non toxique » : qu’on le remette en prison !
Ah oui, mais, le vent l’a poussé : alors il est libre. On nous informe que ce nuage « non toxique » (je fais comme les médias : la pédagogie de la répétition à outrance, la même que pour Tchernobyl) a justement une odeur de gaz afin que nous puissions « sentir » le danger et rester en éveil.
Bon, et si ce gaz était toxique, on ferait quoi ? On se barricaderait, on arrêterait de respirer, on mettrait la tête dans le sable ou plutôt dans la neige en l’occurrence ? On n’en sait rien, on n’a pas le mode d’emploi.
Ce que m’inspire ce fait d’actualité, c’est que, si on le souhaitait, on pourrait donc parfumer toute une région à la lavande, à la violette ou à la vanille avec un arôme aussi puissant que celui du gaz, de telle sorte à masquer les odeurs nauséabondes de la pollution automobile.
Ah oui, mais, en cas de réel péril pour la santé lié au gaz, alors, on ne serait plus en alerte, shootés que nous serions à la violette. Mais bon, quoi qu’il en soit : nous ne saurions toujours pas quoi faire en cas de problème majeur d’ordre chimique.
Qui veut inventer avec moi les kits de survie à la vanille, qui… ?