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420- Nausée. Ah bon ?

Publié le 28 janvier 2013 par Stiop

La boule. On dit qu’on a « les boules » mais je m’interroge sur la validité biologique de cette affirmation, ou alors, je ne parle pas précisément de la même chose.

Je veux évoquer, bien sûr, cette forme probablement sphérique qui se positionne tel un disque de lanceur entre le buste et le nombril. Un chakra… ?

Cette pression étrange et bien réelle qui appuie sur le plexus solaire de manière continue, croissante et lancinante.

Qui n’a jamais eu rendez-vous avec cette boule ? Oh, la tranche horaire et le jour sont très récurrents, et, sauf événement majeur en milieu de semaine, notre rencontre intime avec la boule se situe le dimanche.

Dimanche, vers 14.00, on finit de boire un café, on accompagne ce moment d’un petit digestif et l’on regarde le fond de son verre avec mélancolie en se disant que le temps de l’insouciance est en train de filer.

L’horloge s’emballe, une brume cotonneuse emplit le cerveau, porteuse d’inquiétudes, d’anxiété et de projection vers le lendemain. Peut-être est-ce une manière douloureuse d’amortir le choc du lundi que de l’anticiper la veille ? Potion amère…

Aucune aspirine, aucun massage, aucune séance de yoga ou aucune sieste ne peut chasser cette sensation qui remonte, tel un escaladeur, du ventre vers la gorge, siège du dégoût.

Le lundi ! Quelle satanée invention ! Sauf que, paradoxalement, le lundi, la boule s’est amoindrie, s’est tapie dans les replis de notre cage thoracique, invisible et pressant sur les organes, sournoisement. Aucun rayon X ne pourrait la détecter.

Et si, mardi, la boule semble avoir disparu, on l’aurait presque oubliée…, elle revient, le dimanche, ponctuelle, puissante, prégnante.

Cliquer ici pour voir la vidéo.


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