Möbius

Deux jours après sa sortie, j'étais en salle voir le dernier Dujardin ou le dernier Cécile de France, au choix...
J'aime beaucoup ces deux acteurs et je sentais bien l'ambiance bon vieux film d'espionnage.
Dujardin est très bon, Cécile de France, que je n'avais vue que dans des comédies ou assimilées, est tout à fait convaincante et crédible.
Il y aurait comme un faux air d'Hitchcock qui adorait mêler espionnage et amour sans trahir aucun des deux genres... J'ai dit " un faux air", il ne faudrait pas aller imaginer qu'on retrouve " Les enchaînés", par exemple...
Rochant retrouve ses ambiances un peu pesantes qu'il affectionne mais ne nous fait pas du thriller à la mode bock-buster où ça canarde dans tous les sens où les effets spéciaux prennent le pas sur le jeu des acteurs... Non, Rochant fait de Rochant !
On aurait presque parfois l'impression qu'il s'agit d'un huis-clos mais pas du tout !

Quant au scénario, je ne saurais vous dire s'il valait le coup ou non car à force de tourner les uns autour des autres, de s'espionner, de se contre-espionner, de se sur-espionner, on ne sait plus réellement qui est gentil, qui est méchant, s'il y a des gentils et des méchants et ce pourquoi tout ceci s'est mis en branle...
Bref, tout cela fleurait bon mais si Rochant fait du Rochant, il en fait un peu trop...
Le film ronronne, s'étire (et nous avec !) et on finit par perdre un peu le fil et à se dire que le réalisateur aurait gagné à couper quelques minutes par ci par là...
C'est dommage car tout méritait mieux que ce petit sentiment mitigé à la sortie du film !
Ah, et puis, petite mention personnelle, Cécile recoupe tes cheveux ! Ca te rend tellement plus belle et craquante !

A bientôt !

La Papote

PS : Retour sporadique de la technologie qui m'aura permis d'écrire un billet en huit jours de temps... Ouf !