I’m happy.
Serait-ce dû au fait qu’après 12 années passées à New York, ville merveilleuse dans un pays terrifiant, un peu comme le Fugu, ce poisson super venimeux adoré des afficionados de sushi, nous avons décidé de rentrer en Suisse cet été ?
J’ai annoncé mon départ au boulot. Je recherche activement un 4-5 pièces à Genève/Rive gauche (sponsored by google ads). Je me réjouis tellement de rentrer à la maison, je mets des adverbes partout.
Cool. No doubt. Mais ce n’est pas la raison de mon bonheur suprême.
Ok, j’ai fini la première version de roman 2.0 en quatre mois et demi (contre 24 mois pour pondre la première version des 7 Sages). Enfin, j’ai vraiment fini la première partie de la première version. 80’000 mots quand même. Le tier de l’histoire.
Je suis en train de m’éditer. Je bosse sur cette voix élusive que je traque depuis que j’ai décidé d’écrire un roman sur le fils de Guillaume Tell.
Mais ce n’est toujours pas la cause de mon bonheur…
Quoi d’autre ? Pour la première fois en bientôt cinq ans, je n’ai pas à changer les couches de Sebastian. Non, je ne suis ni en grève, ni en vacances. Je n’ai pas non plus perdu l’usage de mes mains après avoir été infecté par une bactérie virulente lors d’un bref passage chez le docteur pour un simple vaccin.
Non, Sebastian s’est finalement (presque) potty trained – entrainé pour le pot ne sonne pas juste, mais la dernière fois que j’ai vécu dans un pays francophone, je n’avais pas ce genre de blèmes.
Oui, j’ai bien dit « s’est » potty-trained. A 18 mois, on lui a refilé deux livres et un DVD débile et vas-y, démerde-toi, gamin. Littéralement. Ça lui a pris un an, mais il a fini par piger.
C’est comme ça avec le 2ème. Il est vite indépendant. Par la force des choses.
Heureusement qu’on n’a pas fait de 3ème. Il aurait dû s’accoucher tout seul.
Mais, bon, toujours pas la bonne raison.
Non, en réalité, je suis content parce que un de mes blog post a été nominé par trailrunnermag.com et est apparu sur leur site.
La vie est simple comme un petit jog en forêt.
A plus…