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Oui, j'ai choisi volontairement un titre provocateur.
Parce que cette femme représentait une idéologie que j'abhorre et contre laquelle nous avons combattu comme des damnés depuis des années et des années.Cette femme était violente, avait le cœur sec, son fanatisme frisait l'inhumanité.Sa volonté face à ses partenaires européens bousculaient toutes leurs velléités.Je crois même avoir parlé sur Twitter, d'enfer bien avant Mélenchon. Souhaitant que le diable la contraigne aux 4x8 sans pauses, ni vacances.Bref, inutile d'en rajouter sur l'abominable mère de Tina...
Vous qui lisez ces lignes, l'air interloqué, désapprobateurs, critiques, lisez donc les lignes suivantes pour mieux comprendre mon raisonnement.Fermez les yeux. Rêvez.François Hollande est président de la République. Rien n'a changé. Nous somme le 9 avril 2013, il est minuit. Comme dans un film d'horreur, le fantôme de Mrs Thatcher, se glisse dans la chambre de l'Élysée et vient habiter l'enveloppe charnelle de notre président endormi. J'entends d'ici vos hurlements : horreur, désespoir, vos larmes jaillissent des orbites, vous êtes désespérés, vos doigts se crispent sur votre souris ou sur votre smartphone. Vos phalanges sont blanches, tétanisées. Vous avez peur. Je vous comprends.Mais.Loin d'infuser sa doctrine moisie de financiarisation et d'ultralibéralisme à son hôte, l'enveloppe éthérée de la revenante a transmis son caractère, son charisme, sa hargne et son autoritarisme au chef de l'état.Vous rêvez toujours ? Réveillez vous : M. François Hollande est devenu un Thatcher de gauche ! Avec les outrances de la mégère.Il va désormais se comporter comme la sinistre dame de fer : on l'appellera dorénavant Iron man !Il va convoquer dans l'ordre, le MEDEF pour lui signifier que désormais, il a été élu pour faire une politique de gauche et que les patrons se devront de plier. Peu importe qu'ils entament une grève de la faim, il ira jusqu'au bout ! "J'ai été élu pour faire une politique de gauche !" est son leitmotiv. Il devient borné, rigide, autoritaire, intransigeant. Le MEDEF se soumettra comme ont plié les pauvres mineurs anglais. Devant la recrudescence de la corruption, il décide de prendre des mesures d'une violence inouïe. Tous ceux pris les doigts dans la confiture seront bannis de la politique à vie.Il rencontre Angela Merkel et menace de quitter l'Europe si on ne révise pas tous ces traités qui nous ont emmené dans le mur. Il menace d'intervenir militairement au Luxembourg, paradis fiscal européen, pour obtenir des banques qu'elles adoptent des mesures de salubrité fiscale. Il exige que la BCE change sa politique monétaire.Il revendique que tous les haut-fonctionnaires ayant travaillé pour les banques américaine comme Goldman Sachs démissionnent de toutes les instances européennes. "Je ne veux plus de cette Europe des lobbies et des technocrates !" hurle t-il devant un conseil de l'Union européenne subjugué ! Certains ont même entendu un "I want my money back !" de sinistre mémoire. Devant tant d'aplomb, une volonté sans failles et la peur de briser une Europe bien malade, les membres de l'Union accèdent à ses désirs mais à contre-cœur.Sa brutalité entraine des cris d'orfraie mais sa cote de popularité chez les citoyens européens exténués par les mesures d'austérité iniques, commence à embarrasser sérieusement ses collègues.On ne reconnait plus le brave Hollande incapable de prendre la moindre décision, maître dans l'art du compromis qui ne satisfait personne.
Un homme d'État est enfin né ! On murmure qu'un vampire a bu son sang, on soupçonne même madame Valérie Trierweiller de lui avoir concocté des philtres maléfiques.
La France est stupéfaite, que pour une fois, une véritable politique de gauche volontaire et sans arrière-pensées soir mise en route.
Amies et amis, ce texte n'est qu'un billet de blog, je dois m'efforcer d'en réduire la longueur. On pourrait en faire un roman à l'eau de rose, évidemment.Parce que malheureusement, les fantômes n'existent pas, du moins je le crois, et transformer une carpe en lapin ne se vit hélas qu'en imagination. C'est le seul luxe qu'il nous reste...Copines et copains de gauche, et même de droite je pense, j'espère vous avoir fait rêver pendant quelques secondes. En ce moment, en raison de leur rareté, les secondes de bonheur ont une valeur triple.Je vous embrasse.