Dans son essai paru en 1977, « L’art, l’apparence et les faux semblants« , le sociologue autrichien Adrian Munderbauer décrit minutieusement la violence des rapports sociaux dans un quartier défavorisé de Salzbourg.
Il s’attache notamment à détailler le concept de « disharmonie radicale » qui s’est tristement enraciné à quelques encablures de la maison natale de Mozart, quel ultime paradoxe ! Éprouvant.
Il met en outre une lumière glacée sur le caractère unilatéral de la réponse donnée par les pouvoirs publics locaux qui souhaitent préserver avant tout l’image de la « Ville de Mozart » au prix d’une quiétude fabriquée de toutes pièces.
Je vous recommande vivement ce petit ouvrage réédité chez l’Éditeur Arovell Verlag car il foisonne d’idées novatrices sur la régulation pacifique des relations entre les communautés et sur la modernité du dialogue social qu’il suggère.
Sauf que ce livre n’existe pas. J’avais envie, comme « On parle pour ne rien dire », de tester une version écrite : « Écrire pour ne rien dire. »
Oh, les esprits éclairés diront que je n’ai rien inventé, que ce blog est une preuve factuelle de ce constat où qu’il suffit de prêter attention au discours de certains politiciens voire de lire des articles « de fond » illustrant les pensées abruptes et sans concessions de Nabila et de Jean-Pascal.
J’avoue, j’ai été influencé. Pardon.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble