Magazine Journal intime

Retour sur terre

Publié le 12 juin 2013 par Papote

Journée chargée (encore une !), pas trop le temps de trop m'étendre mais je profite d'être dans ma semaine " retour à la civilisation" pour écrire ici...

Hier, je vous racontais comme, lundi, j'éprouvais de l'amour pour tout le monde...
Hier, j'étais encore connectée sur mon petit nuage. Il y avait même un petit rayon de soleil pour m'accompagner et me prouver que j'avais raison de me sentir bien.
Le truc, c'est que, rarement, les gens éprouvent la même chose que vous au même moment ou bien ne se rendent pas compte à quel point vous aimeriez qu'il y ait un retour à la mesure de vos débordements " guimauvesques"...
Et c'est là que le bât blesse parce qu'alors vous ressentez d'autant plus vivement le regard morne, voire désagréable, du passant croisé dans la rue, vous avez plus de mal à gérer l'humeur grinçante de P'tite Louloute ou à gérer la frustration que les autres ne répondent pas aussi vivement à votre enthousiasme ou à vos marques d'affection que vous l'aimeriez...

C'est si bon de flotter sur un petit nuage mais que les autres ne comprennent pas l'importance de faire l'effort d'y flotter avec vous, ça s'appelle le retour sur terre...
Alors, on abandonne un peu son costume de " Ravi de la crèche" pour rester positive et ne pas se laisser envahir par l'envie de dire à la ronde " je vous offre mon sourire - mon affection - mes souvenirs (rayez la mention inutile ou rajoutez celle qui vous plaira) et, oui, j'attends un retour ! J'aimerais tellement que vous y répondiez de la même façon !"
Ce n'est pas une question de donnant-donnant ou de retour sur investissement, juste que c'est bon de se dire que le bonheur est partagé et réciproque.
Ouais, je sais ce que certains auraient envie de me répondre mais qu'ils soient honnêtes et me disent si, quand ils disent des mots doux, ils n'aiment pas entendre des mots doux dans la bouche de l'autre ou quand ils ont envie d'un gros câlin, ils gèrent bien le besoin d'indépendance et de non câlin de leur progéniture, par exemple, et si le laconisme ou la tiédeur du retour ne les frustre pas...
Mais, bien sûr, on ne peut pas forcer les autres à réagir ou à dire des choses qu'ils n'ont pas envie de dire pile poil à ce moment-là, c'est évident ! C'est juste qu'il faut prendre sur soi et ne pas se formaliser ou le prendre contre soi et dépasser sa frustration.
Mais,hier soir, une collègue qui, par hasard, a justement, pris son téléphone pour prendre de mes nouvelles et me proposer plein de gentilles choses dont du temps à partager avec elle autour d'un repas et qui était pleine d'enthousiasme à la hauteur du plaisir que j'éprouvais à l'entendre, m'a fait remonter sur mon petit nuage de guimauve...
A bientôt !

La Papote


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