Mort de l'écologie ...

Je reviens simplement pour m'exprimer sur un sujet qui me touche, l'écologie, en regrettant qu'elle soit devenue trop une affaire politique.

Le gouvernement du moment, comme les gouvernements du passé, instutionnalisent l'irresponsabilité, étouffent dans l'œuf et asphyxient intellectuellement l'écologie qu'ils enferment dans la gangue où s'enlise la politique qui la considére comme un vulgaire instrument pour acheter un électorat ou une bonne conscience.

Fessenheim, le schiste bitumineux, n'ont rien à craindre. L'écologie ne pèse pas bien lourd dans l'économie en crise où le pouvoir sait y trouver ses arguments, face aux sectes du lobby et de la politique.

Faut-il espérer voir venir des catastrophes que l'homme qualifie de naturelles et échapper ainsi à ses propres responsabilités, catastrophes qui généralement rassemblent le gens beaucoup plus que n'importe quel parti politique et qui feront taire à jamais ceux qui disent que cela ne les concerne point et ajoutent « après moi le déluge » ?

La réponse est oui. C'est malheureusement le détonateur le plus efficace pour le changement. De la puissance d'une réalité indépendante de l'activité et de l'histoire humaines, surgirait peut-être une nouvelle société faites d'individus qui seraient non plus des électeurs, mais des zélateurs disciples de règles élémentaires naturelles appliquées !

C'est à chacun, seul, individuellement, et c'est à tous, collectivement, ensemble, de construire le monde de demain qui ne serait plus régi par des arguments politiques, mais par le bon sens, qui s'ouvrirait sur un nouveau front, pas sous forme de parti, qui pourrai être le GN pour Groupement Naturel, où des personnes morales, et non pas physiques, sous la forme d'associations, de fédérations, de fondations, d'organismes indépendants, etc., sont consultés pour les décisions qui concernent notre environnement.

Bah ! Ceci n'est qu'une fiction née de mon imagination.

Coté réalités : je construis actuellement mon habitat durable où j'y intégre le plus d'éléments naturels possibles en prenant en compte l'impact environnemental de chaque opération. Par exemple, je m'amuse à recycler la terre extraite du terrain occupé que j'utilise pour isoler, enduire, cultiver en sauvegardant plantes sauvages ... J'ai l'impression de construire mon arche de Noë en attendant le prochain déluge.

Peu importe si la portée de mes bavardages se résume à peu de chose, j'ai le sentiment et la conviction d'apporter concrètement mon obole à l'écologie (envisageant de créer éventuellement une association).

PP