Mangez 5 fruits et légumes par jour, et pourquoi pas des fraises ?
« Ne vous inquiétez pas des pesticides. Il n'y absolument aucun danger. Ce ne sont que les "médicaments des plantes" qui protégent la nature. Tout est sous contrôles sanitaires. », est ce que vous pouvez lire ou entendre sur certains médias.
C'est plutôt "tout et n'importe quoi". Il y a une expression française de circonstances : « On essaye de nous faire avaler des couleuvres ».
Spécialisée dans la question des pesticides, l'association Générations futures a révélé, mardi 9 juillet, les résultats d'une enquête montrant que les fraises d'origine espagnole ou française vendues en France comprennent dans plus de deux tiers des cas (71,42 %) des résidus de produits phytosanitaires ayant une activité de perturbateur endocrinien (PE).
De telles substances, susceptibles d'interférer avec les mécanismes hormonaux, sont présentes dans 65,38 % des échantillons produits en France et dans 78,26 % de ceux en provenance d'Espagne, selon les analyses effectuées par le laboratoire belge Fytolab. De plus, deux échantillons français sur 26 (soit 7,69 %) et deux échantillons espagnols sur 23 (soit 8,69 %) contenaient un pesticide interdit en Europe depuis au moins six ans. Trois autres échantillons français (11,53 %) et deux autres échantillons espagnols (8,69 %) contenaient des substances autorisées dans le pays mais pas sur la fraise.
René Dubos, qui était biologiste, chercheur et écologiste, a dit :
« La science réductionniste ne se soucie que des nuisibles et non de leur écologie. »
« La seule solution qui convienne à la fois à cette science et à l'industrie des pesticides est la production et la vente de poisons pour éliminer les nuisibles. De même que les mineurs et les défricheurs qui ont envahi l'Ouest américain, pensaient qu'un bon Indien est un Indien mort, une compagnie de pesticides affirma dans une publicité à la télévision, un bon cafard est un cafard mort. »
Indien ? Ah !
Curieusement, je rapprocherai ces paroles extraites d'un discours de René Dubos, avec un évément récent en Inde où des enfants sont morts par pesticides.
« A classer dans les faits divers, dommages collatéraux dus uniquement aux mauvaises conditions d'hygiène », nous dirons les fabricants industriels - doux euphémisme pour atténuer ces « effets indésirables ».
Ces derniers sont comparables à ceux qui peuvent être cités sur la notice jointe avec nos médicaments, médicaments qu'il faut éviter de mélanger disent pharmaciens et médecins, alors que l'on consomme et ingère des molècules très diverses sans savoir ce que cela génère.
Un français ingurgite en moyenne 1,5 kilo de pesticides. Imaginez un instant le « cocktail molotov » qui se prépare dans son estomac ! Ne cherchez plus l'origine de nombreux cancers.
Toujours en Inde, là où des industriels comme la firme Monsanto opèrent, 25 000 agriculteurs se sont suicidés car surendettés en raisons de ce type de fournisseurs qui ont fait de leurs terres, des terres stériles totalement improductives où ils ne peuvent qu'utiliser leurs produits, naturellement chimiques si je puis dire.
Quant à la France, il y a bien un agriculteur mort par pesticides de déclaré par ci par là ! C'est normal, c'est ce que l'on appelle les risques professionnels. Ceci est tolérable, n'est-il pas ?
Non, ce n'est pas tolérable, et d'autant plus innacceptable quand l'on est solliciter pour financer la lutte contre le cancer, cancer dont une partie est très certainement due à l'utilistation de pesticides.
Il existe des alternatives et pas nécessairement bio.
Pour clore mon article, une autre expression française :
« Celui qui mange l'estomac plein, creuse sa tombe avec ses dents. »
PP
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble