« Mon meilleur ami est mort d'avoir bu de l'eau. C'est un cas patent de noyade interne. »
Est une citation de W.C. Fields ("WC" justement une histoire d'eau pas très propre).
Dans une note daté du 22 juillet, le Commissariat général au développement durable avoue :
« La plupart des cours d'eau sont contaminés en France. »
Pas étonnant, l'Europe avec l'Australie sont les plus gros consommateurs de pesticides, et cette pollution quasi généralisée, causée principalement par le herbicides, en compte plus de 20 différents sur 18 % des analyses effectuées.
Parmi les 7 % des secteurs qui ne sont pas touchés, l'Auvergne, seulement si vous habitez dans le Bassin Parisien, le Sud-Ouest ou en amont du Rhône, vous êtes dans un secteur où la concentration de 0,5 microgramme, seuil où l'eau est impropre à la fabrication d'eau potable.
Si les pesticides, utilisés par exemple dans l'agriculture, sont parmi les polluants les plus surveillés et réglementés, ils ne le sont pas assez, car malgré cela, on ignorait jusqu'alors l'ampleur de leur impact sur la biodiversité dans les environnements aquatiques avec la disparition d'invertébrés d'eau douce.
42 % des populations d'insectes et d'autres formes de vie de nos rivières et ruisseaux sont détruites selon un rapport de recherche publié le 17 juin dernier par l'Académie nationale américaine des sciences (PNAS).
PP
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