Magazine Journal intime

Y a que les cons qui ne changent pas d'avis...

Publié le 28 avril 2008 par Linoa

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Hier j'ai entendu quelque chose de complétement égnimatique pour moi... Une phrase lors d'une discussion avec un de ceux qui occupent mes pensées depuis quelques temps déjà. Celui avec qui ça n'a pas duré longtemps mais qui malgré tout avait laissé sa petite trace personnelle dans ma vie. Voilà ce qu'il m'a sorti hier, ça m'a laissé perplexe mais surtout ça m'a permis de me faire prendre conscience que je n'ai vraiment aucune chance avec lui : "Moi je ne veux pas de copine, J'aime pas."

J'ai bien essayé de lui faire comprendre qu'un jour il changera peut être d'avis, mais non, monsieur était plutôt ferme et définitif...tout ça sans me donner d'explications plus précise sur le pourquoi du comment.

Comment peut on envisager de rester seul comme ça ? j'avoue que je ne comprend pas trop... accumuler les relations sans lendemain peut bien entendu s'inscrire dans un moment de doute ou d'un intense besoin de liberté, de rester sans attache... d'accord...pendant un certain temps mais de là à le faire toute sa vie ! Ca me parait peut être encore plus bizarre qu'en ce qui me concerne je suis rentrée dans une période où la mélancolie règne et mon besoin d'Amour avec un grand A s'intensifie de jour en jour...

Tout ça est venu dans la conversation après qu'il m'ait proposé de venir le rejoindre chez lui... Je lui ai dit que j'en avait marre de servir de roue de secours, se voir de temps en temps pour satisfaire sa libido c'était pas pour moi... mais en même temps je suis sûre que s'il me le repropose je céderai...pourquoi ? Parce que j'ai besoin de me sentir aimé enfin du moins de le croire par la tendresse qu'on m'accorde... Je dois être un peu maso sur les bords.

Il a commencé à me dire que malgré tout il m'aime bien quand même, que je suis douce et qu'il adore mes formes. Merci mais la tactique du "je te fais des compliments, rendez vous dans une heure chez moi" je commence à connaitre et franchement même si sur le moment ça me fais plaisir qu'on me dise ça, ça me fout encore plus les boules ! Et finalement c'est presque moi qui passe pour la méchante dans l'histoire en refusant ses avances.

Je lui ai expliqué mes hésitations, mes cas de consciences du moment et mon intense culpabilité à me laisser berner par la plupart des hommes qui me plaisent ces derniers temps... pour une fois il m'a écouté, d'habitude il m'aurait lâchement abandonné au milieu de la conversation prétextant toute sorte de problème chez lui. Il est resté parce qu'il me savait faible et capable de lui dire oui dans un moment de faiblesse. J'en suis certaine.

J'en ai marre de tomber que sur des gars en pleine crise de la vingtaine, et oui chaque âge a sa crise, on parle souvent de l'adolescence et du rejet de l'autorité parentale mais la période d'après est encore très critique. On commence ou on finit ses études... il y a toujours des périodes creuses entre les deux, avant par exemple le départ dans une autre ville ou dans un autre pays, qui les amène à ne pas vouloir s'engager dans une relation qui selon eux serait vouée à l'échec puisque qu'elle aboutira de toute façon sur une séparation ou sur l'optique d'une relation à distance aussi difficile pour l'un que pour l'autre.

Et bien moi je tombe toujours sur des gars dans cette période, un va être muté dans la Nord alors il en profite, un ne veut pas rester en France alors il en profite, ou alors pire: un est dans un autre pays mais bouge tout le temps, alors il en profite.

Mais bordel moi aussi j'aimerai profiter, mais profiter d'une seule personne qui serait capable de m'aimer, de me rendre heureuse,... j'en viens à envier les problèmes de couple de mes amies, car j'ai l'impression que de mon côté c'est le néant, elles même ne savent pas grand chose sur ma vie.. j'ai osé raconter un jour que j'avais eu une aventure d'un soir, j'ai eu de suite l'impression d'être juger sur l'instant, une simple remarque anodine qui lui a paru sans effet direct... cette amie est restée gentille mais involontairement elle m'a blessée, j'ai eu l'impression de passer pour une trainée en l'espace d'une simple confidence. Elle ne l'a pas fait exprès, je le sais bien. Mais je culpabilise encore plus, je me dévalorise, et me sens pour le moment pas capable d'être aimer.

Je sais que je suis encore jeune, mais je me compare sans arrêt aux autres et finalement j'ai l'impression de n'avoir rien vécu sentimentalement parlant. Je n'ai jamais eu de véritable histoire, aucun moment de complicité avec quelqu'un que j'aurai pu aimer, je n'ai jamais fait l'amour...je n'ai fait que baiser.   


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