« Escuador » ou Équateur, un tout petit pays d'Amérique du Sud, qui est une magnifique et exceptionnelle réserve de la biosphère, classée par l'Unesco,dans laquelle on peut encore y voir 696 variétés d'oiseaux, 2 274 d'arbres, 382 de poissons, 169 de mammifères, 121 de reptiles et bien d'autres espèces, patrimoine duquel Jean-Yves Cousteaunous avait offert de superbes images sur des îles Galápagos, dont les iguanes, les tortues ...
2006, Rafael Correa est arrivé au pouvoir et en 2007 il prend un engagement pour interdire les forages de champs pétroliers dans la partie amazoniene de son pays en renonçant à 850 millions de barils d'or noir.
Cette décision exceptionnelle est une occasion unique de protégerdurablement ce joyau de la nature.
En contrepartie, la communauté internationale devait allouer la moitié des recettes pétrolières, soit 2,7 milliards d'euros, somme réinvestie dans les énergies renouvelables et la protection des parcs naturels.
Seulement voilà, les fonds qui permettent à ce projet de ternir sont très loin des espérances escomptées et se résument à un peu plus de 13 millions. Le président équatorien donne son accord pour l'exploitation des énergies fossiles du fait que les accords internationaux ne sont pas respectés.
La sauvegarde de ce petit bout d'Amazonie ne résistera pas. Cette formidable opportunité de révérer le patrimoine naturelle est sur le point de disparaître en même temps qu'une grande richesse en matière de biodiversité.
Coté Venezuela, l'Orénoque qui irrigue l'immense forêt amazoniene, est aujourd'hui une région convoitée pour ses importants gisements aurifères, 10% de la production mondiale.
Le poumon de notre planète est atteint d'un méchant virus, virus inoculé par de la cupidité de l'homme qui ne fait ici aucune ségrégation entre noir et jaune.
L'écologiesemble êtreun mirage de l'humanité.
PP
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