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Misery de Stephen King

Publié le 23 août 2013 par Aniouchka
Misery de Stephen King
Après avoir découvert et aimé Stephen King avec Dôme et Running Man, dans le but de me familiariser avec son (immense) oeuvre et sur les conseils appuyés de mon amie MademoizelleBreizh, je me suis plongée dans la lecture d'un de ses romans les plus célèbres : Misery, qui fut un véritable coup de cœur.
Le mal s'appelle Annie Je vous avertis tout de go : en ouvrant Misery, attendez-vous à plonger dans un univers oppressant et terrifiant, dont vous vous souviendrez longtemps. Paul Sheldon, romancier à succès et créateur du personnage littéraire de Misery, pourrait vous en dire long. Victime d'un accident de voiture sur une route enneigée, il ne s'attendait pas à être recueilli par Annie, une petite femme à la santé mentale fragile qui se dit être son "admiratrice numéro un". Mais pour elle, Paul Sheldon a commis un acte pour lequel il doit payer : il a osé faire mourir la pauvre Misery. Commence alors un huis clos qui ressemble bien à l'enfer sur terre.
Déjà à la lecture de Dôme, j'avais été épatée par le talent de Stephen King pour décrire les pulsions humaines les plus viles. Ici, Annie se situe toujours au bord de la folie et le calvaire de Paul Sheldon ne semble jamais prendre fin. Sans jamais faire appel au fantastique, Stephen King parvient à mettre son lecteur dans un état de terreur absolument effrayante. Tout au long de ma lecture, je me suis répété une chose : je ne veux jamais, au grand jamais, me retrouver à la place de Paul Sheldon. Pour autant, cela ne m'a pas empêché d'engloutir les pages à une vitesse phénoménale.
Car c'est là que réside la force de Misery : le suspense y est insoutenable et la terreur éprouvée à la lecture intense, mais le récit est tellement addictif que l'on continue la lecture, les yeux mi-clos, dans l'attente d'un nouveau rebondissement qui nous fera frémir. Enfin, la profusion de détails qui rendent les scènes extrêmement réalistes et la description quasi psychiatrique des réactions des personnages contribuent grandement à la véracité du récit et à l'état psychologique quelque peu tendu du lecteur. Bref, on s'y croirait et pour m'avoir tant fait frissonner à la lecture : chapeau.
Misery de Stephen King, Le Livre de Poche, rééd. 2009, 391 pages
J'ai lu Misery dans le cadre du challenge Livra'Deux pour Pal'Addict avec MademoizelleBreizh.


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