L'invention du mouvement nous conduit dans un espace où le temps qui passe n'est qu'illusion. Le vide sépare les hommes à la petitesse d'esprit qui commettent des erreurs d'interprétation. En réalité nous vivons ensemble de manière concomitante dans le désordre qui jaillit de notre relative intégralité. Cette agitation porte les mouvements qui induisent des événements inscrits dans notre futur, imbriqués dans d’autres mouvements, des mouvements naturels.
Le temps, immatériel, omniprésent, est intégré à notre quotidien, quotidien dans lequel l’enfant, le jeune homme et le vieil homme ne perçoivent pas le temps de la même manière. Le nouveau né ne connaît pas le rythme circadien, l’état émotionnel de l’un et de l’autre différent, les horloges biologiques ne battent pas toutes à la même mesure. Tantôt la minute paraîtra courte, tantôt très longue.
« Les secondes sont jalouses des minutes. Les semaines envieuses des années et les siècles regrettent les instants. » → Citation de Tomi Ungerer.
A l'époque Napoléon, il y avait une pendule dite révolutionnaire où un jour ne comptait que 10 heures, 1 heure 100 minutes et 1 minute 100 secondes.
Au vingt-et-unième siècle, obnubilées par le temps réel, les nouvelles générations trépident et trépignent d’impatience quand l’immédiat n’est pas au rendez-vous. Elles n’acceptent pas le ralentissement de l’autoroute de la vie alors que l’on verbalise pour le moindre dépassement de vitesse, c’est une absurdité! Obnubilées par un seul but, elles font abstraction de ce qui les entoure au mépris de toute clairvoyance, et à force de vouloir être toujours plus mobile, plus rapide ou gagner du temps, elles ne font que compromettre leur avenir. Ces générations tentent d’entrer dans une réalité absolue en cédant à ses penchants naturels.
La connaissance et la sagesse suffisent aux besoins de l’homme dans notre Monde en crise, dont le rôle est de « vivre ensemble » le mieux possible, en profitant pleinement du temps présent.
PP
Le poème de PP
Jeu de briques
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