J'ai eu gros coup de coeur pour une série que je vais probablement avaler en quelques jours et qui s'annonce démente : House of Cards. Synopsis / Frank Underwood, membre du Congrès démocrate et "chien de garde" du Gouvernement à l'assemblée, a aidé Garrett Walker à devenir Président des États-Unis en échange de la promesse de devenir Secrétaire d'État. Mais, avant l’investiture de Walker, la chef de cabinet Linda Vasquez lui annonce que le Président n'a plus l'intention d'honorer sa promesse. Furieux, Underwood et sa femme Claire font un pacte pour détruire tous ceux qui l'ont trahi. Un à un...
Bien sûr, House of Cards possède toutes les qualités et requis d'une excellente série dramatique. Le scénario, la réalisation (les deux premiers épisodes ont été réalisés par Monsieur David Fincher - producteur de la série) ou encore le casting (Kevin Spacey, Robin Wright...). Mais là où elle est différente, c'est dans son mode narratif. A tout moment, Kevin Spacey (et uniquement lui), s'adresse directement au spectateur, parfois au milieu d'un échange verbal, pour expliquer ce qui se passe ou ce qu'il va faire, afin qu'on en comprenne toute l'essence, afin d'en apprécier la profondeur. Car oui, dans House of Cards, on aime la manipulation et on la pousse à son paroxysme...
Autre gros point fort de la série : la "photographie". Les plans et atmosphères sont absolument sublimes. On alterne entre lumière et obscurité, huis clos et scènes en public. J'adore chaque minute de cette série pour le moment. Bref, je vous laisse, l'épisode 8 de la première saison m'attend...