Ébahi, ébaubi et ébranlé par les masturbations intellectuelles qui se développent par-ci, par-là dans l'univers glauque des réseaux sociaux du Net gaulois richement peuplé de personnes vindicatives, de coquelets aux ergots pointus et agrémenté d'une multitude de moulins à vent (les burlesques féministes radicales diraient des moulinEs à ventE) plus performants les uns que les autres, j'ai été particulièrement attiré par cette information, n'y voyez aucune malice, qui m'a bien fait rire.
Il s'agit, fort évidemment, d'un grossier montage ! En auriez-vous douté ?
J'ai imaginé que dans ce pays où on parle fort sans afficher grand chose d'autre que de spectaculaires rodomontades, chaque acteur de la vie économique, politique ou culturelle aille au bout de ses convictions.Cette fois je veux parler d'un secteur où ceux qu'on appelle "les assistés", non pas ces malheureux qui bénéficient de quelques misérables aides sociales et restent néanmoins des cibles prioritaires de journalistes mais ces propriétaires d'organes de Presse à qui l'État verse de confortables subsides pour que leur entreprise de démolition survive.Ce monde est loufoque.L'État verse donc des aides à des journaux ou des magazines appartenant à des personnes privées richissimes qui dézinguent à longueur de journée ce même État, lorsqu'il est sous "dictature socialiste" ! Un peu comme si vous payiez un malfrat pour vous agresser jusqu'à tenter de vous supprimer !Le comble du masochisme, non ? Et tout ceci au nom de la liberté d'expression...De telle sorte que ces organes de Presse font l'apologie du libéralisme pur et dur, exigent l'arrêt des subventions sociales, vantent une gestion rigoureuse des finances, réclament une austérité budgétaire sévère au nom du dogme capitaliste qu'ils n'appliquent pas à leurs propres entreprises puisqu'ils acceptent lâchement les deniers publics !Merde, alors ! Ces magnats de la presse n'ont donc plus aucun amour propre : pourquoi acceptent-ils l'argent public pour entretenir leur danseuse, eux qui donnent des leçons d'économie à la terre entière ?Je connais le laïus : sans aides, 80 % des titres disparaîtraient, liberté d'expression., blablabla bla, plus de journaux de gauche, plus de journalistes.Soit.
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Sinon, vous avez ce document pour parfaire vos connaissances...
Aussi,je m'adresse à tous les médiacrates et éditocrates recevant des subventions publiques au titre des aides à la Presse, et qui pourtant, défendent becs et ongles la loi de l'offre et de la demande, plaident le recours à la main invisible mais salvatrice du marché et réclament un libéralisme économique sans entraves, d'aller jusqu'au bout de leurs convictions qui restent estimables !S'il vous reste quelqu'amour propre, si vos croyances en l'ultra libéralisme sont si chevillées à vos petits corps replets, chers patrons de Presse, qu'attendez-vous pour nous montrer que votre conception économique est supérieure à la nôtre ?
Sinon, mettez la en veilleuse et évitez ces premières de couverture xénophobes, racoleuses, putassières, abjectes, antisociales, clivantes, décadentes et fanfaronnes. Cet étalage sordide, cette vitrine dégueulasse où vous exposez vos torchons idéologiques ne grandissent pas le journalisme qui n'en avait pas besoin !
Gardez vos poubelles pour vos familles qui semblent raffoler des odeurs pestilentielles qui s'en dégagent...
N'est-ce pas Valeurs actuelles ?Quelques précisions :
1) Je me suis lancé dans la réalisation d'un photomontage complexe, j'ai beaucoup souffert : je demande d'autant plus votre indulgence que la qualité de mes billets est à l'aune de leurs illustrations. 2) Je salue chaleureusement celles ceux qui sont parvenus sans faiblir à cette ligne....