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Récit d’accouchement: le futur papa peut-il retourner chez lui pendant le travail?

Publié le 16 novembre 2013 par Madameparle
Récit d’accouchement: le futur papa peut-il retourner chez lui pendant le travail?

crédit photo Marcello Largoghibli

Voilà un premier récit reçu récemment. je suis très contente de le partager avec vous. Caroline nous raconte la naissance de sa première fille Emma.

Si vous aussi vous avez envie de faire revivre cette rubrique le samedi ici, vous pouvez m’envoyer votre récit. Je ne censure que très peu. Je veux juste qu’il n’y aie pas de fautes d’orthographe, pas de texte adapté pour les forums avec des kikoos lol et autres smileys. Vous pouvez m’envoyer une photo de préférence avec un gros plan sur votre ventre, des mains, des petits petons pour garder l’anonymat. Vous pouvez m’envoyer tout ça à [email protected]

*****

Réveillée par mon homme qui venait se coucher à 2h30 dimanche 9 novembre 2008, je suis prise d’un incontrôlable fou rire. Bref n’arrivant plus à dormir, je me lève regarder la télé. Apparaissent alors des contractions douloureuses (est-ce le début du travail ?), ne voulant pas m’inquiéter pour rien, je patiente. Je ne voudrais pas non plus réveiller chéri-chéri pour une fausse alerte. Je prends un bain, on dit que ça calme.

A 4h30, n’y tenant plus je le réveille. Un peu dans les choux, il se réveille doucement. Je lui dis : tu mets pas 1 heure à te préparer comme la dernière fois, car je tiendrais pas. Voyant que ça me faisait mal, il s’est dépêché quand même et a pris une petite douche au cas ou.

A 5h nous voilà partis à la maternité. Arrivés aux urgences, on sonne et là on nous dit :

- c’est pour quoi ? (pfff ramasser des fraises pardi, non mais je te jure)

- bin j’ai des contractions toutes les 5 min.

- Et vous êtes à combien du terme ? (non mais elle a fini avec son interrogatoire et va nous ouvrir cette porte, c’est que je souffre moi)

- dans une semaine.

- Je vous ouvre (oufff)

Bon on nous installe dans le cabinet de la sage femme, il est 5h15 et je suis dilatée à 2. Chouchou lui demande : « ça peut durer longtemps ? »" Je ne peux pas vous dire pour l’instant ça peut aller vite ou pas du tout… »

La sage femme à moi : « vous voulez rester ? » Je lui réponds que oui!!! Chouchou à moi (discrètement) : « on rentre, je suis fatigué. et puis tu seras mieux à la maison. »

moi à chouchou : « non je préfère être là près du corps médical (et de la pééééééééééridurale) ». On m’installe donc dans une chambre de pré travail.

Mon homme  fait la tête il veut dormir. Moi j’ai peur quand même alors je lui demande de rester. Voyant qu’il déboude pas je lui dit c’est pas grave tu peux y aller je t’appellerais quand ce sera le moment (dis moi que tu préfères rester avec moi)

Il me dit : « bon d’accord à tout à l’heure ».

Maintenant c’est moi qui boude.

Qu’est ce que je souffre moi, heureusement que j’ai mon ipod avec petites musiques douces pour me changer les idées pendant les contractions. J’avais essayé la télé mais les dessins animés ça n’aidait pas à me détendre. Autre technique pendant les contractions : répeter plusieurs fois : la douleur est un état d’esprit, la douleur est un état d’espriiiiiiiit aouchhhh.

Bon à 9h, je n’en peux plus, j’appuie sur la sonnette magique qui fait apparaître quelqu’un. Elle me met sous monitoring pendant 30 minutes (c’est vachement long quand on a mal). A 9h45, la sage femme apparait m’examine : dilatée à 3.

Vous voulez une péridurale ? OH QUE OUI!!!

Elle me dit : bon je les appelle et on vous installe dans une salle d’accouchement.

En attendant l’anesthésiste qui doit s’appeler Désiré, on me file du protoxide d’azote. Ca me shoote à mort mais atténue un peu les contractions.

L’anesthésiste n’est apparu qu’à 10h30 (grrrrr) mais une fois posée (j’ai rien senti du tout) je le bénissais.

A 11h, la SF m’a de nouveau examiné : dilatée à 6

Puis la sage femme m’a demandé si je voulais qu’on appelle chouchou.: Oui!!!

Il est arrivé à 12h, j’étais dilatée à 8. La péri ne faisait plus effet, l’infirmière anesthésiste a été obligée de me donner une dose de cheval.

A 13h, dilatée à 9. (ouf c’est pour bientôt)

Puis on m’a percé la poche des eaux et on m’a mis dans des positions (non je ne les décrirais pas) pour faciliter la descente de ma puce.

A 16h début des poussées, chouchou m’a beaucoup soutenu.

L’auxiliaire de  puériculture me disait sans arrêt : mais écartez les coudes (mais merde elle va se taire, j’ai pas envie de les écarter mes coudes) Je n’en pouvais plus. La SF a demandé de l’aide à une de ses collègues pour m’appuyer sur le ventre… A 16h25, la sf me dit que si ça continue il va falloir appeler le gynéco car on peut pas aller au delà de 30 min de poussée pour le bébé c’est dangereux aaaaaaaaaaaaaaah. Et là je sais pas, mais j’avais une de ses envies de pousser (que je n’avais pas à cause de la péri) et en 2 fois elle est sortie directe (avec épisio quand même).

A 16h32, notre princesse Emma est née, elle pèse 3kg270 et mesure 48 cm.

Aussitôt après elle me dit bon il faut encore pousser pour sortir le placenta (que je suis nouille) j’ai poussé et il est sorti direct. Et là la SF brandit le placenta et nous le montre voilà votre placenta il est parfait. Je suis obligée de vous le montrer. Punaise on s’y attendait pas on a été à la limite choqués. Elle aurait dû nous prévenir.

Elle m’a posé ma puce sur moi et je l’ai mise au sein. Pendant 2 heures ma puce, son père et moi nous nous découvrons. C’est que du bonheur.

Franchement les puéricultrices de l’hôpital de Niort sont top elles m’ont beaucoup aidé et soutenu avant la naissance et après avec la mise au sein surtout. Un grand merci à elles.


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