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★ un cadeau de noël unique et pas cher ★

Publié le 12 décembre 2013 par Uncharles @charlesduvoyage

yoff
110×140 cm
1500€
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jeudi 11 février, rendez vous avec aïssatou ; jeune femme que j’ai rencontrée il y a quelques jours à l’arrêt de bus ; aujourd’hui elle s’est proposée de me faire visiter le centre ville de dakar
10 heures, j’arrive à guédiawaye, je suis un peu en avance, j’en profite pour faire un croquis, j’observe un attroupement, il s’agit du ramassage des ordures ;
un énorme camion poubelle jaune à l’arrêt, derrière lui, plein de gensses, avec des poubelles, des sacs, des paniers, la bouche du camion avale tout ;
évidemment repérable comme un nez blanc au milieu d’une figure noire, aïssatou me voit et vient vers moi, elle est avec sa mère, marie, et sa soeur awa ; elles vont au marché acheter un cadeau pour un mariage samedi ; je les accompagne, nous sautons dans un taxi, 200 fcfa, il nous amène au marché, un kilomètre plus loin ; 11 heures 30, nous partons avec awa et aïssatou à sandaga, au coeur de dakar en bus ici ça n’a rien à voir avec le quartier, ça grouille de gensses, des échoppes remplies de choses incroyables, un magasin pour chaque produit, des marchands de T-shirts, de chaussures, chemises, sacs, produits d’entretien, de sucreries, coca, fanta, sprite, tout et n’importe quoi ; la rue des mécanos, des voitures, des camions, des bus, toutes choses roulantes, les moteurs éventrés, au milieu de tout ça, les mains et le reste dans le cambouis, des mécanos bataillent, une clé, un marteau, une pierre, tout est bon, un nuage de fumée, et ça repart
les rues sont étroites, mais tout ce qui roule et marche s’y croise à grands renforts de klaxons, de cris, les piétons s’écartent, ça passe nous rentrons dans un centre d’artisanat, traversons une armée de machines à coudre, des ados brodent au kilomètre, à l’étage, d’autres ateliers pour la confection, tout est fait ici, du tissu, des motifs aux vêtements, en passant par
le linge de maison, une véritable ruche au deuxième étage les boutiques, les vendeurs en grande forme me déballent
tout, les nappes, les set, les serviettes ; ils voient que je m’intéresse aux tissus et aux couleurs, qu’à cela ne tienne, on change de boutique, ici, le coton brut teinté, des motifs magnifiques, "le picasso sénégalais", "eh ! je te fais le prix
bicyclette, pas le prix avion, regarde", on ressort de la ruche, je suis saoulé par le bruit, la foule, l’agitation ; au loin je vois la mer, mes fées, gardes du corps, comprennent que j’en ai assez vu ; nous prenons le bus et filons à N’gor, un bus, un taxi, la plage, une île, un bateau, les pieds dans l’eau, un fanta orange,
oufffffffffffffff
tata awa, qui nous a repérés depuis que nous sommes descendus sur le sable, fond sur nous comme sur une proie, avec ses colliers, les yeux des filles brillent, je leur offre un collier chacune pour les remercier, elles sont ravies ;
nous laissons le jour se coucher avant de repartir
l’île de n’gor est un paradis calme et fleuri, nous faisons le tour de l’île à pied,
il n’y a personne, toutes les boutiques sont fermées
je comprends que mon périple commence sous les meilleurs auspices car il n’y a pas de touristes en cette saison
- les pieds sur terre – extrait



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