Confessions d'un pigiste

Né en 1980 à Sarrebourg. Diplômé de Sciences-Po Lyon, il est journaliste-pigiste (carte de presse 106785 !) pour plusieurs titres nationaux, après avoir collaboré avec Studio Magazine et Le Progrès.

Passionné de cinéma et amoureux de son métier, il poursuit sa carrière coûte que coûte.

Célibataire aussi !!

Mesdames… Mesdemoiselles !;)

Qui ne connaît pas le fameux Juju le pigiste ? Le jeune homme qui s’amuse… ou pas... de sa condition de pigiste ?

Comédien à ses heures et nouvellement auteur encore un personnage que je me devais d’interviewer !;)

-Juju, allez avoue tout : pour qui travailles-tu dans la presse ?

Et est-ce que tu peux me placer dans tes articles ? Ok, ce n’est sans doute pas une bonne entrée en matière donc je recommence… J

-Julien, depuis combien de temps travailles-tu comme journaliste et quels sont les magazines avec lesquels tu as le plus de plaisir à travailler ?

Je suis journaliste depuis quatre ans et ai collaboré avec plusieurs journaux comme Le Progrès, Studio Magazine, Newlook, et actuellement Paris Match et Le Monde Interactif. J’ai pris de plaisir à travailler avec tous !

-Quelle a été ta plus belle rencontre dans le monde du journalisme ?

Il y en a tellement ! Certaines sont justement recensées dans le livre, que ce soit un chevalier du Moyen Age qui déboule dans la rédaction, un prêtre exorciste au mystérieux pouvoir de modifier des clichés, un gourou politico-sectaire potomane, des pseudos star, des has been, un gang à Los Angeles, des retraités effectuant des  pirouettes…

-Ton livre « Confessions d’un pigiste » ressemble finalement beaucoup à ce que tu es dans la vie, non ? Qu’est-ce qui t’a poussé à l’écrire ?

Le fait qu’entre deux piges, le journaliste est en proie au doute voire à la déprime, alors je me suis dit qu’il fallait écrire tout ça. J’en ai fait un livre, qui est devenu un blog, puis finalement redevenu un livre !

-As-tu déjà des retours de lecteurs ?

Oui et en majorité ce sont les filles qui aiment mon livre. J’ai eu quelques retours négatifs, mais que veux-tu, quand on ne saisit pas le troisième degré, c’est comme essayer d’apprendre à un cochon d’effectuer un salto arrière. Mais en général, le fait que ce soit rapide à lire est toujours bien vu…

-Quelle est ta méthode de travail ?  Tu prépares un plan, des fiches avec les personnages, tu sais toujours où tu vas quand tu débutes un chapitre ?

Non j’écris en me laissant guider par des voix comme Jeanne d’Arc J.

Je suis le pire ennemi du plan, déjà au lycée, à la fac, à Sciences Po je n’en faisais jamais. J’écris comme si j’étais devant un grand écran de cinéma, et en me disant quelle sera la scène suivante. De toute façon, ce livre étant basé sur des histoires vraies je connaissais toujours la direction.

-Je sais que tu as d’autres projets en cours, peux-tu en parler un petit peu ?

Logiquement si tout va bien deux guides pratiques et assez décalés devraient sortir en août chez un gros éditeur… Sinon je commence à écrire un autre roman, cette fois sans rapport avec le journalisme, à la troisième personne, au passé, une grande aventure mystico-religio-fugitivo cool….

-Lorsque tu écris fais-tu relire à des proches au fur et à mesure? Est-ce que leurs réactions, réflexions peuvent t’amener à modifier le cours du développement?

En effet, je fais souvent relire et prends en compte toutes les remarques, comme lors d’une projection test  de film. Je suis partisan du fait que l’on écrit pour être lu, donc autant satisfaire le plus de monde, sans évidemment mutiler son texte. Souvent je dis non je ne change pas ce passage.

-Que penses-vous du négriat littéraire ?

Un moyen de vivre comme un autre. Pourquoi demandes-tu ça ? Serais-je le nègre de quelqu’un ?...

-As-tu déjà eu l’occasion de te frotter aux séances de dédicaces ? Et si oui, comment l’as-tu vécu ?

Oui c’est assez ubuesque de voir des gens passer à côté de toi sans te regarder, puis d’autres te frôler et enfin d’autres te demander quel est ton livre. Heureusement, personne ne m’a encore demandé où étaient les toilettes !

-Quels sont les auteurs que tu admires ? Ton livre de chevet ?

Je préfère les écrivains américains comme Jack London ou Hemingway. En France, je respecte énormément Pierre Boulle et Jules Verne…Pas de livre de chevet sinon…une lampe oui.

-Côté musique, quels sont tes coups de cœur du moment ?

Cindy Sander, Papillon de lumière, véritable génie harmonique et plastique.

-Et sinon, es-tu un homme heureux ? Il te reste des rêves à accomplir ?

Ouh là oui énormément de choses à accomplir, si je devais faire un pourcentage j’en serais à 10% seulement !

Merci beaucoup Julien ! Bravo pour tes projets !

Crédit photo:Benjamin Boccas
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Cindy Sander - Papillon de Lumière (nouveau look)
par papillon2lumiere