N’y a-t-il donc rien de plus important que ces ragots au sujet des fameuses écoutes téléphoniques de citoyens dits normaux dont nous abreuvent à satiété journaux et télévisions à coup de commentaires oiseux ? Que valent ces soi-disant informations qui ne sont que le fruit de violations du secret de l’instruction pratiquées en toute impunité par ceux-là même dont la charge est de dire la loi ? Quel crédit leur apporter alors que partielles et partiales par nature elles n’apportent aucune profondeur, aucune perspective, aucun éclaircissement ? Il faudra désormais écarter d’emblée ces pages et ces images qui ne relèvent que de la rumeur à peine digne de cette presse qualifiée avec tant de mépris de caniveau. Il faudra écarter d’emblée ces soi-disant journalistes donneurs de leçons si oublieux des règles les plus élémentaires d’une déontologie bien enfouie sous le boisseau. Il faudra laisser la justice faire son travail. S’il y a soupçon, qu’elle cherche. S’il y a preuve, qu’elle sanctionne. Selon la loi. Tout le reste n’est que fange et tintamarre inutile dont le chômeur n’a que faire pour trouver un emploi, une formation, une reconversion. Tout cela est bien éloigné des soucis du petit entrepreneur étranglé par la concurrence et les charges administratives et financières et qui se démène comme un beau diable pour conserver ses employés, faire vivre son atelier ou survivre son magasin. Tout cela n’est bon que pour les égouts Et tant que tout cela n’y est pas balayé, le monde continuera à tourner de guingois. Comme d’habitude !