Magazine Humeur

Notre démocratie bordélique 23 et 24

Publié le 30 avril 2014 par Observatoiredumensonge

  Notre Démocratie bordélique  

Par Pierre Arrault 

23 – DEMOCRATIE IMPREVOYANTE

Les générations futures paieront !

« Après moi, le Déluge » disait Louis XV, paraît-il. Pour le socialisme la formule royale s’adapte facilement. « Dépensons, dépensons ! », Quand il n’y aura plus d’argent, donc plus de riches (ces sangsues qui vivent sur le sang des pauvres) ce seront les générations à venir qui auront la responsabilité de rembourser les dettes faites par leurs anciens.

Selon l’INSEE, la dette publique, fin mars 2013, se monterait à 1870, 3 milliards d’euros. Les intérêts de la dette se montent à plus de 50 milliards d’euros par an que la France est obligée d’emprunter (aux banques privées bien sûr), Mais le montant de ces intérêts ne rembourse pas du tout la dette et comme c’est un nouvel emprunt, la dette augment d’autant sinon un peu plus. Pour un particulier cela s’appelle un crédit renouvelable (une arnaque officielle) et conduit le particulier concerné à la faillite.

Mais ce sont nos gouvernements qui en sont responsables : (Source : Internet ‘’L’Arnaque de la dette publique’’)

Depuis 1973 (l’article 25 de la loi du 3 janvier précise que "Le trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la Banque de France". Ce qui signifie que notre pays s’est interdit de permettre à la Banque de France de financer le Trésor Public, c’est-à-dire de créer la monnaie dont il a besoin pour son développement (écoles, routes, ponts, aéroports, ports, hôpitaux, bibliothèques, etc.).

Et le traité de Maastricht a entériné pour l’Europe cet état de fait par l’article 104 (repris par l’art. 123 du traité de Lisbonne) qui précise " Il est interdit à la BCE et aux banques centrales des États membres, ci-après dénommées "banques centrales nationales", d’accorder des découverts ou tout autre type de crédits aux institutions ou organes de la Communauté, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des États membres; l’acquisition directe, auprès d’eux, par la BCE ou les banques centrales nationales, des instruments de leur dette est également interdite." En clair, les États sont obligés de financer leurs investissements sur les marchés financiers, en augmentant perpétuellement leur dette à cause d’intérêts iniques et non nécessaires..

Actuellement, des économistes partisans d’abandonner l’euro pour revenir à une monnaie nationale équivalente, émise par chaque état, sont de plus en plus nombreux. Les déclarations fracassantes de Marine Le Pen pour l’abandon de l’euro ont fait scandale. Mais petit à petit on s’aperçoit d’un bien fondé certain de sa position, bien qu’elle n’ait pas précisé comment elle ferait et combien cela coûterait au départ. Par la suite ses détracteurs n’ont pas non plus démontré que cela continuerait à coûter et que cela n’engendrerait pas des économies substantielles. Or si un état frappe sa propre monnaie, il n’emprunte pas aux banques privées et réduit d’autant sa dette. Il faudra bien un jour que nos gouvernements ‘’démocrates’’ arrêtent cette arnaque, voire nationalisent les banques privées. Nous ne pensons pas que ce soit l’objectif de notre actuel gouvernement de pleutres incompétents qui veulent changer la société en commençant par la destruction de la famille, le formatage socialiste de nos enfants et le lissage des fortunes privées au niveau zéro pour éviter les convoitises des plus pauvres, puisqu’il n’y en aura plus. Entre temps les ‘’cahuzac’’ du système auront récupéré le jackpot qu’ils auront planqué ailleurs. « Je hais les riches » a déclaré F. Hollande, sauf si le riche c’est lui ; c’est comme pour le mariage pour tous « sauf pour moi ».

En attendant cette heureuse et hypothétique période, les contribuables doivent alimenter l’état. Déjà, et à l’époque cela paraissait juste et convenable, on a créé le système de retraite par répartition : les actifs paient pour assurer la retraite des anciens. On s’est aperçu, petit à petit, que le baby-boom n’avait qu’un temps et que les trente glorieuses n’étaient pas éternelles. La retraite par répartition a du plomb dans l’aile, même si nos syndicats, prétendus progressistes, refusent l’abandon de ce système au bénéfice d’un système par capitalisation (quel mot horrible) : je cotise pour ma retraite. Les banques et assurances, ces organismes qui pratiquent l’arnaque abordée plus haut, appuient sur l’accélérateur de ce mode de capitalisation, mais le citoyen doit savoir que banques et assurances ne sont pas exemptes de faillites, la dernière crise en est la preuve. Nous pensons qu’à terme l’abandon du système par répartition est inéluctable, mais doit régresser petit à petit.

En attendant, plutôt que de fâcher les partenaires sociaux sur ce sujet, notre gouvernement prépare en douce la saisie de sommes sur les comptes bancaires trop fournis ( ?) ou sur les fonds d’assurance vie non réclamés – plus d’un milliard d’euros !

La dette de la France voisine avec 1800 milliards d’euros. Malgré 50 milliards d’intérêts annuels rendus ( ?) elle continue d’augmenter d’heure en heure.

Au niveau gouvernemental on s’en soucie très peu, ce seront nos enfants et petits enfants qui en auront la charge pendant des générations. Hollande et toute sa clique s’en foutent totalement et profitent du fromage actuellement, ils savent qu’ils ne resteront pas très longtemps aux commandes, « alors profitons-en tant qu’on peut ! »

24 – DEMOCRATIE INCOHERENTE

Hollande va-t-en guerre !

   « Si vis pacem, para bellum » si tu veux la paix, prépare la guerre ! »

Cette vieille locution latine, nous paraît tout à faut adaptée à la situation dans laquelle patauge notre président, par défaut. On lui avait pourtant bien préparé son accession à la plus haute magistrature par le forfait de DSK. Mais dès son investiture, non content d’avoir gagné, il a continué sa guerre contre son prédécesseur par sa hargne à démolir tout ce que Sarkozy avait pu faire : retraite remise à 60 ans, exonération fiscale des journalistes, etc. Ensuite il a traité le problème le plus urgent : mariage des homosexuels. Mais pour ceux qui avaient cru en lui, il n’en faisait pas assez et une partie de son électorat et même des parlementaires en voulaient plus, d’où un flottement certain dans sa politique intérieure. Il a essayé un peu de politique européenne, mais l’Europe, et tout spécialement l’Allemagne, s’est mise en travers de ses intentions, si tant est qu’il en ait eues.

Malmené en France, peu sûr de pouvoir imposer le vote des étrangers, il lui fallait conquérir quelques lauriers, au moins en politique extérieure pour redorer son blason. Pour avoir à terme la paix à l’intérieur, il s’est mis à jouer les Marlborough et les va-t-en guerre d’opérette. Tout d’abord, comme tout bon socialiste, plutôt antimilitariste, il a sabré et continue à sabrer dans le budget de la Défense. En même temps il part tout seul, avec notre armée, pour éradiquer le Mali des terroristes islamistes. L’Europe ne le suit pas vraiment, qu’à cela ne tienne il est victorieux !

Ce succès lui monte à la tête et il veut se payer Afar el Assad, mais là l’ONU ne le suit pas et il fait un rétablissement par miracle en intervenant en République Centrafricaine jusqu’à fin 2013 au plus tard. En février 2014 il lui faut renforcer ses troupes de 400 hommes. Compte tenu du budget militaire en chute libre, qui va payer ?

En outre, comment sans avoir été élève des Jésuites, peut-il à la fois, faire la guerre aux extrémistes musulmans du Mali, soutenir l’opposition djihadiste en Syrie et pratiquer une politique d’immigration, essentiellement islamiste ne France, faire voter une loi sur le mariage homo par laquelle les musulmans devraient lapider les pratiquants de la sodomie, interdite par le coran ? Vraiment notre président est d’une incohérence folle !

à suivre

Pierre Arrault

arrault

Né en 1938 – Ancien élève de, puis professeur de ‘communication" et relations humaines à l’Ecole de l’Air – 15 ans d’armée comme officier-Pendant 10 ans, responsable de gestion du personnel et chef des affaires sociales et ressources humaines  chez Thomson-CSF et filiale.Ingénieur-Conseil en Recrutement et Ressources Humaines quelques années, puis Professeur de Gestion des Ressources humaines à Paris 13 et autres IUT en région parisienne pendant 10 ans, jusqu’à 65 ans.

Pour information : La démocratie confisquée de Pierre Arrault vient d’être publiée par EDILIVRE.

A lire avant les élections européennes et en vente directement chez l’éditeur.

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*** Attention ce texte est une TRIBUNE LIBRE qui n’engage que son auteur***

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