Promenades à Milan et thérapie contre la morosité

Entre Paris et Milan, il y a à peine six heures de train. Six petites heures me séparent ainsi de cette active ville de Lombardie où je ne pensais pas me rendre il y a quelques mois encore. Ce voyage improvisé a finalement été provoqué par ma participation à la Stramilano 2014 (course à pied, distance de 10 Km) en compagnie de Flou du blog Completementflou avec qui je partage une forme de relation sportive à distance. « Complètement zinzin » comme dirait certain, mais terriblement efficace ! Si vous voulez en savoir plus sur cette autre facette inattendue de ma personnalité (ça promet !), vous pouvez consulter le blog sportif NoHipsterGirls.fr co-écrit par Flou et moi.

Je n’étais jamais allée en Italie auparavant. Tout ce que j’en connaissais était la carte de quelques restaurants appréciés et l’excellent traiteur avenue Foch à Cormeilles-en-Parisis. Dans le type bled complètement éloigné de l’Italie, je ne pouvais pas trouver de meilleur exemple.

Je ne connais donc pas grand chose de l’Italie, et encore moins l’italien. J’admets d’ailleurs avoir toujours été plutôt attirée par les pays où il fait froid une grande partie de l’année comme l’Allemagne ou le Danemark. J’ai d’ailleurs ces temps-ci une furieuse envie de visiter l’Écosse.

Mais c’est avec ravissement que je me suis laissée portée en Italie. D’abord Milan, puis Venise et Mirano, super village du Veneto.

Ma visite de Milan se résume en beaucoup de marche et de course. De marche car j’ai surtout déambuler dans les rues plutôt que d’entrer dans des lieux à visiter, et de course car 10 Km dans le centre ville est aussi un moment touristique appréciable et apprécié !

Mes pieds ont foulés le sol de la galerie Victor Emmanuel II, le toit de la cathédrale de Milan (aka. le Duomo), une banque ING Direct très design, le parc Sempione, l’arène, la cour du château Sforza (il ferme à 17h30 !), le quartier chinois, et beaucoup d’autres endroits pour lesquels je peine à retenir des noms.

Mais ce que m’a finalement apporté Milan, et ce dont j’avais grand besoin, c’est une multitude de nouvelles choses à voir et auxquelles m’attacher. J’étais tombée ces dernières semaines dans une forme de léthargie intellectuel. Pas de lecture, pas de musée, pas d’écoute de musique, pas de curiosité. Serait-ce la maladie de la routine, ou l’hivernage ? En tous les cas, je suis très heureuse de ne pas m’être pressée sans modération dans des lieux à visiter pour gober des informations à foison. Je pense que j’aurai étouffer et que j’aurais eu une digestion très difficile.

C’est donc en forme et enthousiaste que je remets un pied à l’étrier. Je me suis même achetée un roman à lire, c’est pour vous dire mon regain d’énergie !

Et Milan, j’aurai ma revanche. Je reviendrai !