Il y a ces temps-ci un intérêt pour la création alternative que je sens grandissante. Désuète voir franchement ringarde pendant un moment, c’est comme si cela revenait simplement au goût du jour avec un air entre la nostalgie et la curiosité. J’ai toujours eu du mal à comprendre ce terme anglophone « underground » qui pourrait se traduire par « alternatif » en français mais avec une connotation vraiment… underground quoi ! En économie il y a le terme d’économie souterraine aussi, mais je ne suis pas certaine qu’il corresponde vraiment à ce mot si spécifique.
Underground ! Voilà le titre d’une exposition qui a lieu jusqu’au 8 février 2015 à la Cité internationale des arts à Paris dans le cadre de la Fête du graphisme, 2e édition.
Ce sont pas moins de 800 créations, revues, visuels et affiches qui sont exposées là. Tour du monde depuis les années 1960, c’est une véritable claque visuelle. La densité nous amène à nous rendre compte à quel point cette publication alternative était en réalité assez massive. Et si cela fonctionnait si bien, c’est bien aussi parce que les revues ont su trouver leur public.
Sous verre, ces publications semblent sacraliser grâce au travail de nombreux collectionneurs. Pourtant je m’imagine bien lire ça aux toilettes entre le catalogue IKEA et le mode d’emploi du rouleau de papier biodégradable.
En tous les cas n’hésitez pas. Allez y pour rire, pour voir, pour vous souvenir, mais profitez-en !