Ce texte s’adresse aux ménagers de moins de 50 ans, et j’ignore si ce sont de bons clients pour les publicités télévisées, mais peu importe.
En effet, je lance un concours, et les filles peuvent jouer mais je ne voudrais pas les cibler en priorité.
J’ai en effet trouvé un moyen astucieux d’égayer les longues séances d’aspirateur auxquelles nul n’échappe.
Ma proposition est la suivante ; je vous invite à m’envoyer vos plus jolies silhouettes de fil d’aspirateur, dessinées selon des circonvolutions complexes que je n’essaierai pas de décrypter.
Alors, n’allez pas croire que la personne ci-dessous est décédée sur mon carrelage, et qu’une scène de crime abominable s’y est déroulée.
En réalité, la seule dont je dois déplorer la disparition, suite à mon action : c’est la poussière. Je la soupçonne toutefois de s’installer à nouveau, ce qui me donnera l’occasion de faire renaître un autre personnage.
Les créations sur modèle seront admises. J’envisage d’ailleurs de m’arranger pour qu’un Barbapapa apparaisse sous mes yeux, ou, plus ambitieux encore, de faire émerger une de ces sculptures girondes de Fernando Botero.
Ah oui, la surface aspirée doit être nickel, sinon, ça ne compte pas : la notion de création « propre » est inhérente à ce concours.
Les plus belles œuvres seront exposées dans le cadre d’un texte ultérieur, avec commentaires des artistes et photos certifiées.
Inspiré(e)s ? Aspirez.