Je n’ai pas pour habitude de m’étourdir devant les prouesses de la mécanique automobile et je reste impassible devant les belles berlines ou la Formule 1.
J’ai naguère visité le Salon de l’Auto et même le remarquable Musée de l’Automobile de Mulhouse, mais disons, qu’après cela, j’ai repris deux fois du gâteau de riz parce que cela m’intéressait plus que les calandres et chevaux sous le capot.
Je n’ai pas non plus pour habitude de rendre hommage aux objets inanimés car je m’intéresse davantage aux êtres humains mais là, je dis : respect.
Et Merci. Avec un grand M.
Merci à toi, fidèle destrier à moteur, de ne m’avoir jamais trahi alors que depuis près de 8 ans, je te force à m’accompagner où je désire, et que tu me suis sans broncher.
Grâce à moi, tu as vu les océans, les mers, le Lac du Der, les Alpes, les Pyrénées, le Puy de Sancy, le Col de Bussang, Aix-la-Chapelle, Breurey les Faverney, le Gymnase Ladoumègue…
En effet, tu m’as surtout permis d’assouvir ma passion pour le badminton, puisque chaque samedi, depuis 2007 où je t’ai choisi parmi tant de modèles, tu acceptes de me convoyer pendant 41 kilomètres jusqu’à mon club formateur, et puis tu me ramènes avec docilité. 82 km x 35 semaines en moyenne x 8 ans : près de 25 000 kilomètres rien que pour moi. Héroïque !
Pas une question, pas une plainte, tu traverses la moitié de la région parisienne sans broncher, sans tousser, sans défaillir.
200 000 kilomètres, et je précise aux French bashers que c’est une voiture française qui porte le nom d’un célèbre peintre espagnol…
C’est 5 fois le tour du monde, c’est plus de la moitié de la distance Terre – Lune, c’est…, et ce n’est pas fini. Au boulot, samedi prochain, devine quoi… ?