Point positif : Tous les cantons de Brest ont voté majoritairement à gauche… Sauf le mien ! Pierre Ogor, le maire de Guilers qui avait inauguré son premier mandat en écopant d’une condamnation pour conduite en état d’ivresse (il a même provoqué un grave accident de la route) est donc élu conseiller départemental… J’ai honte ! Ça me gâcherait presque mon plaisir de voir le Finistère rester à gauche. Nathalie Sarrabzeolles succède donc à Pierre Maille et Bernadette Malgorn, battue, ne sera pas présidente du conseil départemental : ce genre de nouvelle me réconcilie avec mon vert pays ! Bon, maintenant que les élections sont finies, on n’en parle plus ! Merci d’avance.
Point chaud : La semaine dernière, le jeudi 26 avril, la bibliothèque universitaire des lettres et sciences humaines de Brest fut le théâtre d’un événement culturel qui n’avait rien à envier à ce qui peut se faire à Paris : le vernissage d’une exposition photographique consacrée aux tours-belvédères de Cadix. Tout ce qui peut rendre attractif ce genre d’événement était là : l’esthétique, avec les photos elles-mêmes, la pédagogie, avec un brillant exposé mené avec brio par deux jeunes (et jolies) étudiantes, la gastronomie, avec un apéritif regorgeant de spécialités ibériques, et le spectacle avec une démonstration de flamenco offerte par l’association Tiri ti Tran. Le public était au rendez-vous, comptant notamment Pierre Maille, faisant en quelque sorte son dernier tour de piste en tant que président du conseil général. Qu’on ne me dise plus que la cité du Ponant est culturellement en retard : on est loin de la vie parisienne, mais l’offre culturelle gagne en qualité ce qu’elle n’a pas en quantité. Ah mais !
Un monument espagnol de première importance : l’Alhambra de Grenade.Point névralgique : Votre serviteur, comme prévu, est retourné au collège hier pour donner une animation en tant que caricaturiste à l’occasion des 40 ans du collège public de Guilers ; mes années de collégien furent bien difficiles pour moi, mais aucun de mes persécuteurs de jadis ne s’est présenté : je suis prêt à parier qu’aujourd’hui, ils sont au chômage et essentiellement occupés à roter leur bière devant les programmes de la TNT ! Autant dire que s’ils revenaient au collège, ce ne serait pas le front haut… Bref, la seule personne désagréable que j’ai aperçue, c’est le maire de Guilers ! Qui ne m’a même pas approché, de peur que le méchant Blequin ne le morde, sans doute…
Point du passé : Quelques mois après avoir rencontré l’auteur en chair et en os, j’ai enfin pu me procurer Nos années Nulle Part Ailleurs dans lequel ce grand petit homme des médias qu’est Philippe Gildas commente des photos retraçant l’histoire de ce qui reste à ce jour la dernière grande expérience télévisuelle. Ce genre de livre, c’est bon pour les fans, me direz-vous ? Mais je SUIS fan des dix premières années de Canal+, cette période magique, la dernière époque où des programmateurs télé ont osé faire preuve d’audace et de créativité tout en restant grand public ! Je compte les Nuls, De Caunes, les Guignols et le Groland parmi mes influences majeures ! Je ne suis pas du genre à vivre dans le passé, mais avouez qu’il y a tout lieu d’être nostalgique de cette grande, belle, chouette, marrante émission : pas de bimbos siliconnasses ni de prétentieux payés vingt briques pour donner leur avis, pas de déni de la dignité humaine ni d’ « humour » digne d’une cour de récré, rien que du vrai divertissement, pas de l’abêtissement. J’étais petit en ce temps-là, mais curieusement, je préférais NPA à Dorothée. C’est devenu un lieu commun de dire que des émissions comme Nulle Part Ailleurs manquent aujourd’hui, mais ce n’est pas de ma faute si certains lieux communs sont vrais. Pas formidab’, la télé d’aujourd’hui… Quoiiii, qui c’est la p’tite tapette, làààà ?
Philippe Gildas vu par votre serviteur.Point final : Ma parole ! Je viens de me lever, il fait beau, le ciel est dégagé, c’est le jour de Pâques, les enfants vont pouvoir faire la chasse aux œufs, c’est enfin le printemps… Mais ? Mais oui, suis-je bête ! Ahahahahaha ! PLAFF ! « Mais Blequin, tu es fou ? Pourquoi tu te mets des baffes ? » Ben… J’étais sûr de rêver ! Mais c’est drôle, j’ai un doute, d’un coup… Un point, c’est tout.
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