Cette semaine a été projeté le film Microbe et Gasoil de Michel Gondry qui sortira le 8 juillet dans les salles de cinéma françaises. A cette occasion, j'ai envoyé l'envoyé spécial Cécile en mission pour assister à la projection qui était suivi d'un entretien avec Monsieur Gondry lui-même. Les mots qui suivent sont donc les siens. Pour ma part ils m'ont donné envie de voir le film, j'espère que ce sera également le cas pour vous.
Un film personnel
Gondry voulait faire un film personnel après l'adaptation de l'Écume des jours.
Au collège, Gondry était en marge des autres élèves, un exclus (ses mots) et tout au long de son adolescence s'est lié d'amitié avec d'autres exclus. Il voulait raconter une histoire d'amitié dans cette veine.
J'évite de lire le pitch ou regarder la BA d'un film, afin de n'avoir aucune idée préconçue. Un film de Gondry (bon ou moins bon) c'est toujours très différent de ce que propose le cinéma français et ce Microbe et Gasoil ne déroge pas à la règle.
Un film sans artifice
Pas d'artifice dans la réalisation et le montage. Tout repose sur les 2 comédiens (Ange Dargent et Théophile Baquet, premier film pour l'un, deuxième film pour l'autre et tous les deux très naturels) et un scénario drôle et touchant pimenté de qques éléments loufoques très Gondry-esque (?) qui rappellent " Soyez sympas, rembobinez ". Ici, point de films suédés, - i.e. remake de film fait avec les moyens du bord - mais une " voiture " 100% bricole que l'on aurait aimé avoir construit quand on était ado pour, comme eux, partir à l'aventure à " lente allure " sur les routes de France.
Un film simple, parfait pour ce début d'été.