Les indiscrétions de Renan Apreski #3

Après les propos très « controversés » de Nadine Morano dans son émission « On n’est pas couché », Laurent Ruquier a laissé échapper, exaspéré : « Cette nana est une femme judéo-crétine de race tanche ! »
Ces mêmes propos semblent être ce qui a motivé Marine Le Pen à renouer avec le discours anti-immigration de son père : « Il était temps qu’on se réveille, on allait finir par se sentir à la gauche de Sarkozy ! »
En apprenant qu’il était désormais prouvé qu’il y avait bel et bien de l’eau salée sur Mars, Eva Joly a lancé à la sortie du parlement européen : « Ce qui est incrøyåble, ce n’est pas qu’il y åit de l’eau sur Mårs : c’est qu’il y en åit encøre sur terre ! »
Ce à quoi son collègue José Bové a rétorqué : « Ne t’avise pas d’aller dire ça dans les Alpes-Maritimes, ou ils vont t’écorcher vive ! »
Florian Philippot, lui, prend ce drame avec amertume : « Non seulement c’est la région qui constitue notre plus beau vivier d’électeurs, mais en plus, on ne peut même pas en accuser les immigrés ! Et c’est un service français, Météo France, qu’on attaque ! Ah, on n’est pas aidés ! »
Sensible à cette catastrophe et après avoir massacré deux chansons de Renaud, Benjamin Biolay envisagerait de récidiver avec la chanson « Le Sud » de Nino Ferrer en modifiant le début du dernier couplet : « Un jour ou l’autre, il faudra que ce soit sous la mer… »
Martin Bouygues, de son côté, a bien failli avoir un orgasme rien qu’à penser aux images bien tragiques qu’il allait pouvoir servir aux téléspectateurs de TF1 ; il a ensuite ajouté : « En plus, ça nous fera des économies, vu que c’est en France ! Pour une fois qu’on ne doit pas payer le déplacement de nos reporters dans je ne sais quel Pétaouchnok pour filmer une catastrophe ! »
Plus mesuré, Dominique Farrugia a préféré dire, en référence à l’un de ses plus célèbres films : « Finalement, quand on appelait Cannes « la cité de la peur », c’était prémonitoire ! »
Toujours à propos de la tragédie qui secoue nos amis Azuréens, François Hollande a donné cette recommandation à son gouvernement : « Je sais bien que ces pluies diluviennes sont la preuve qu’il y a un vrai problème de réchauffement climatique, mais interdiction formelle d’en faire état dans vos discours, ce n’est pas le moment de laisser penser aux employés de chez Renault que nous menaçons leurs emplois, déjà qu’avec la conférence sur le climat, ils nous regardent sûrement d’un sale œil… »
En prévision de cette conférence, Thomas Hollande a demandé à son président de père, au téléphone : « Papa, s’il te plait, quand tu feras ton discours, évite de dire des trucs comme « quel monde allons-nous laissé à nos enfants », je n’ai pas envie d’être mis sur le même plan que les fils des pue-la-sueur ! »
Thomas Hollande a d’ailleurs adressé la même requête à sa mère, Ségolène Royal ; la ministre de l’écologie s’est vue dans l’obligation de répondre à son fils : « Thomas, tu sais bien que je ne pourrai rien dire dans cette conférence : non seulement François va tout faire pour tirer la couverture à lui mais en plus, si cette conférence avait vocation à proposer des choses concrètes pour sauver la planète, on le saurait ! »
En lisant Le Montespan de Jean Teulé, Fleur Pellerin s’est fait la remarque suivante : « Sous Louis XIV, quand le roi prenait une maîtresse, il s’affichait avec elle devant tout le monde et le mari trompé devait dire merci ! On s’est foutu de la gueule de François avec son scooter, mais finalement, que le président de la République soit obligé de se cacher pour aller voir sa maîtresse, c’est plutôt un progrès ! »
Des informations à mettre au conditionnel, bien sûr…

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