Association « 269 Life France »
Si il est un mouvement – ou plutôt une éthique de vie – qui prend de l’ampleur depuis quelques années, c’est bien le véganisme. Ou bien le « véganisme anti-spéciste abolitionniste ».
Quelques définitions :
- Si le végétarisme est l’absence de consommation de chaire animale, le végétalisme quant à lui est la non-consommation alimentaire de tout produit issu de l’exploitation animale : viande et poissons bien sûr, mais également laitages, œufs et miel. Plus fort encore, le végane se refuse à consommer et cautionner quoi que ce soit issu de l’exploitation animale. Exit donc les sorties au zoo – les animaux ainsi privés de liberté ont-il eu droit à un procès équitable ? – delphinariums et autres cirques avec animaux. Les produits testés sur animaux ou dont la compagnie accepte la vente en Chine, sachant que ce pays teste les produits arrivant sur son territoire, sont également refusés par les tenants de cette éthique animaliste, et bien entendu le cuir, laine, soie, fourrure …
- Le spécisme est une discrimination basée sur l’espèce, comme le racisme l’est sur l’ethnie, ou le sexisme sur le sexe. Ainsi un végane se refuse d’exploiter volontairement et sans-nécessité, et autant que faire se peut, un animal non-humain en raison de sa non-appartenance à l’espèce humaine.
- L’abolitionnisme quant à lui est à prendre dans le sens historique du mouvement pour l’abolition de l’esclavagisme, appliqué aux animaux. Il faut savoir que sur Terre et par an, 70 milliards d’animaux terrestres sont exploités, de leur conception à leur mort (leur assassinat est bien souvent programmé). Inséminée, la mère donne naissance à des petits qui lui seront enlevés soit après sevrage (cas des cochons) ou au bout de quelques jours (cas des vaches), et suivront soit le cycle de leur mère si elles sont de sexe féminin, soit seront tués plus ou moins rapidement si ce sont des garçons – pardon, des mâles. Ajoutez à cela 1000 milliards d’individus marins qui sont pêchés et vous comprendrez la motivation des véganes.
De nombreuses associations ont été créées pour défendre les droits des animaux. Car ce ne sont pas tant les animaux eux-même que leur droits à être reconnus comme des être sentients, ayant des intérêts propres notamment celui de poursuivre la vie qui est la leur, qui sont à défendre – si ce n’est à créer, car on part de presque rien dans ce domaine. Parmi celles-ci, 269 Life France s’est fait remarquer par ses actions choc, comme par exemple l’abattoir à ciel ouvert à Paris le 26 septembre 2015.
Tout ceci repose sur un principe simple : non, la consommation de produits animaux n’est pas une nécessité physiologique pour l’humain qui, en tant qu’omnivore peut faire le choix de trouver ses nutriments via des aliments sans cruauté.
ShareShare on Tumblr