Ils sont nés entre 1980 et début 2000. Ils ont entre 18 et 35 ans. On les appelle la génération sacrifiée, la génération 1000 euros ou encore selon les sociologues, la génération Y. Vu par les employeurs de la précédente génération, il s’agit de jeunes qui font peur car trop libre et créatif, cherchant un épanouissement dans le monde du travail et étant inévitablement déçu tant les méthodes de management dans le secteur public ou privé sont inadaptées à cette génération numérique qui a adopté les codes de la nouvelle économie. La plupart d’entre eux ont toujours connu la galère, alternant contrats aidés, CDD et périodes de chômage, quelque soit le niveau d’étude. Le projet initial de la loi travail de Myriam El Khomri, d’inspiration libéral, est bien loin des modèles de flexisécurité mis en place dans les pays nordiques. Ce qui reste du projet de loi après la concertation avec le syndicats étudiant FAGE et de salariés CFTD est malheureusement une coquille vide se basant sur la notion de 18-25 ans comme si dans notre société la galère s’arrêtait à 25 ans et qu’après, oh miracle, la société s’ouvrait à la jeunesse. De nombreux jeunes sont encore sur les bancs de la fac ou dans des établissements d’enseignements supérieurs jusqu’à 30 ans pour certain. On a tous un(e) ami(e) avec un bac +5 qui se retrouve derrière une caisse de supermarché, payé au smic, car ne trouvant pas d’ emploi dans sa branche. Faute souvent à une mauvaise orientation et par manque d’informations au collège et au lycée. Le monde de l’enseignement se méfiant trop souvent du monde de l’entreprise au lieu de travailler ensemble pour permettre à chaque jeune sortant d’un cursus de trouver un emploi avec les compétences acquises lors de sa formation initiale. Parce que le premier parti politique de la jeunesse est l’abstention et le Front National, le PS et Les Républicains ne voyant les jeunes que par le prisme du colleur(se) d’affiches en leur disant « Tais-toi et attends ton tour ! », nous avons choisi de réagir, de prendre notre destin en main et de créer le think tank Génération Y France, qui avec une portée nationale, réunira tout ceux qui se sentent concernés par l’échec de l’insertion des 18-35 ans dans la société Française. Ils est impératif qu’une confiance réciproque soit établit entre la génération X et Y car oui, nous sommes l’avenir ! Par nos réflexions lors de réunions et conférences, partout en France, nous serons à même de pouvoir formuler des propositions pragmatiques aux responsables politique de tout bords, chefs d’entreprises, syndicats de salariés, organisations patronales, associations et fédérations d’associations, pour permettre un renouvellement de génération. Issu de tout les milieux sociaux, de confession et d’opinions différentes, ce mouvement citoyens transcourant portera la voix d’une jeunesse subissant la précarité et les préjugés de leur ainés. Nous recherchons actuellement, dans toutes les grandes villes de France, des jeunes souhaitant devenir les délégués locaux du think tank, qui épaulé des membres du bureau national, pourront eux aussi changer le monde. Page Facebook : Génération Y France. Contact : [email protected].
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