LH à trottinette

Il y a quelques semaines, j’ai reçu un magnifique cadeau de la part de Micro Mobility. Une trottinette rien que pour moi, toute rose comme celle de Victoria. On s’est apprivoisées deux minutes elle et moi, ça faisait bien longtemps que je n’étais pas montée sur une trottinette. Je n’ai pas pu m’empêcher de la tester dans mon salon, dès que je l’ai sortie de son paquet.

Je vais à mon cours de yoga en trottinette, faire des courses en trottinette, conduire Victoria chez sa nounou (on joue aux équilibristes), je fais la course avec elle dans la rue, vais à la plage, traverse la ville de nuit, prend le bus, le tram, et me muscle la cuisse gauche depuis deux mois !

Je dois avouer que jusqu’à il y a peu de temps, je trouvais un peu ridicules les adultes que je croisais dans la rue sur leurs trottinettes. Aujourd’hui c’est moi que je trouve ridicule d’avoir pensé ça, je me trouve bête, fermée, parce qu’en fait c’est trop rigolo, c’est comme s’ils envoyaient tous un signe « Hé ! Regarde ! Moi je n’ai pas perdu mon âme d’enfant ! ». Et puis soyons honnêtes, j’adore marcher mais… qu’est-ce que c’est chouette aussi, de rouler à trottinette ! D’aller un peu plus vite, de gagner quelques précieuses minutes, de ne peut-être pas rater le bus cette fois ! Et d’ailleurs, si je le rate, ben c’est pas si grave, je rentre en roulant !

Je n’ai pas choisi le modèle avec les plus grandes roues (j’avoue que c’est la couleur qui m’a séduite, et le modèle grandes roues n’existait pas en rose), du coup je ne peux pas comparer, mais parfois je me demande si je n’aurais pas mieux fait de réfréner la barbie qui est en moi pour encore plus de confort en roulant… Ma micro flex est peut-être davantage une trottinette pour ados. Mais je l’aime, et j’assume ! On s’entend hyper bien toutes les deux.

Et parce qu’entre elle et moi c’est une histoire qui ne fait que commencer, j’ai eu envie de vous proposer un rendez-vous régulier, une balade dans LH à trottinette, pour vous faire découvrir ma ville.

Nous avons commencé il y a quelques jours sur le quai de Saône. Il faisait gris et humide mais l’atmosphère était réchauffée par toutes les couleurs des conteneurs, comme des legos empilés au loin. La puissance du port du Havre ! (on a les références qu’on peut…)