Après Les gens heureux lisent et boivent du café, Agnès Martin-Lugand signe une suite brillante et addictive, toujours aussi agréable.
Quatrième de couverture :
Rentrée d'Irlande, Diane est bien décidée à reconstruire sa vie à Paris. Avec l'aide de son ami Félix, elle s'est lancée à corps perdu dans la reprise en main de son café littéraire. C'est là, aux "Gens heureux lisent et boivent du café", son havre de paix, qu'elle rencontre Olivier. Il est gentil, attentionné, et, surtout, il comprend son refus d'être mère à nouveau. Car elle ne peut se remettre de la perte de sa fille. Bientôt, un événement inattendu va venir bouleverser les certitudes de Diane quant à ses choix, pour lesquels elle a tant bataillé. Aura-t-elle le courage d'accepter un autre chemin ?
Mon avis : J'ai adoré retrouver Diane, Félix, Edward et les autres dans cette suite de Les gens heureux lisent et boivent du café, à ne lire pas ouvrir avant d'avoir lu le premier opus. Diane a repris du poil de la bête et se reconstruit jour après jour. Malgré tout, les blessures sont toujours là : celles causées par la perte de sa famille, et celles, plus récentes, liées à son séjour en Irlande. Ce mélange de forces et de faiblesses fait de Diane un personnage à la fois touchant et attachant, sans pour autant être niais ou agaçant.
Concernant l'intrigue, je dois avouer qu'elle est assez prévisible et que j'ai vu arriver de loin les choix de l'héroïne. Pour autant, le roman se lit avec délectation, d'une seule traite. J'ai aimé me retrouver à nouveau sur les plages irlandaises, au cœur de cette atmosphère à la fois triste et chaleureuse qui rend la duologie d'Agnès Martin-Lugand si savoureuse. J'ai d'ailleurs préféré le second opus au premier, moins versé dans la romance et plus centré sur les questions existentielles liées à la famille. La vie est facile, ne t'inquiète pas est un roman exquis idéal pour passer un moment cosy plein de tendresse.
La vie est facile, ne t'inquiète pas d'Agnès Martin-Lugand, Pocket, 2016, 251 pages