En 2015, j'avais adoré le roman Mr Mercedes de Stephen King. En revanche, sa suite Carnets noirs m'avait beaucoup moins emballée. Avec Fin de ronde, Stephen King clôture sa trilogie Hodges avec panache.
Quatrième de couverture : Dans la chambre 217 de l'hôpital Kiner Memorial, Brady Hartsfield, alias Mr Mercedes, gît dans un état végétatif depuis sept ans, soumis aux expérimentations du docteur Babineau. Mais derrière son rictus douloureux et son regard fixe, Brady est bien vivant. Et capable de commettre un nouveau carnage sans même quitter son lit. Sa première pensée est pour Bill Hodges, son plus vieil ennemi...
Mon avis :
Dans Mr Mercedes, Stephen King mettait en scène Brady Hartsfield, un psychopathe pur jus atteint de démence meurtrière qui rendait à lui seul le roman génial. Un personnage qui avait presque entièrement disparu du second volet de la trilogie.
Fin de ronde signe le retour de Brady Hartsfield, aussi machiavélique que jamais. Stephen King en profite également pour introduire une dose de fantastique qui rend son méchant encore plus flippant. Sept ans après les faits de Mr Mercedes, Hartsfield use de son nouveau pouvoir de télékinésie pour pousser des adolescents au suicide.
Mais c'est sans compter sur le duo de choc de l'agence Finders Keepers, Bill Hodges et Holly Gibney. Ils ont déjà neutralisé Hartsfield une fois et sont bien décidés à le mettre une bonne fois pour toutes hors d'état de nuire.
Après avoir été déçue par Carnets noirs, j'ai été heureuse de retrouver Brady Hartsfield et sa cervelle déjantée. Ce troisième volet n'est pas aussi puissant que le premier, mais il fait tout de même froid dans le dos. Stephen King s'amuse à rendre son personnage aussi cruel et invisible que possible... puis à l'écraser sous le talon du off-ret Hodges. La trilogie est inégale mais se termine sur une bonne impression. La boucle est bouclée.
Le livre :
Fin de ronde de Stephen King
Editions Albin Michel, 432 pages