Donald Trump ne sera pas invité au congrès de Paris sur le climat : c’est assez logique, on n’invite pas un crapaud à un congrès de mouches – je m’excuse auprès des crapauds pour cette comparaison très dévalorisante.
Puisqu’on parle de Donald Trump, celui-ci a essuyé son premier désaveu électoral sérieux avec l’élection de trois nouveaux gouverneurs démocrates contre les candidats qu’il soutenait. Faut-il y voir un premier signe de reflux de la lame de fond réactionnaire qui nous pourrit l’existence depuis déjà quelques années ? Vous avez noté que je dis « réactionnaire » et non pas « populiste » comme le font certains médias « sérieux » qui laissent entendre que les réacs seraient les seuls à parler au nom du peuple, sous-entendu d’autant plus abject que les idées racistes, misogynes et homophobes ne sont absolument pas l’apanage des classes populaires. Quoi qu’il en soit, va-t-on enfin se réveiller de ce cauchemar ?
Emmanuel Macron annonce la fin de Daech dans les prochains mois : faute de pouvoir annoncer la fin du chômage, bien sûr ! Bon, je suis sarcastique, mais ce ne serait pas une mauvaise chose : je suis un peu las de répéter sans arrêt à mes compatriotes que ce n’est pas parce qu’ils entendent parler arabe dans la rue qu’ils sont entourés de terroristes. Cela dit, s’il faut se mettre à croire tout ce que nos élus nous annoncent…
Puisqu’on parle de politique française, devinez de qui on annonce le possible retour ? Et oui, vous avez deviné : N******* S******. On a souvent fait remarquer que contrairement à Valéry Giscard d’Estaing, autre président désavoué de la Vè République, Nicolas Sarkozy (au cas où vous n’auriez vraiment pas compris de qui je parle) avait senti venir sa défaite aux présidentielles. C’est exact, mais ça ne signifie pas que le Neuilléen est plus capable que son prédécesseur auvergnat d’accepter de redevenir un citoyen parmi les autres : en fait, Giscard n’a jamais compris ce qui lui est arrivé le 10 mai 1981 tandis que Sarkozy a très bien compris le 6 mai 2012 mais pas le 20 novembre 2016 : il a accepté d’être chassé de l’Elysée, mais pas d’être battu dès le premier tour des primaires de son parti. Giscard était persuadé de rester, Sarkozy est persuadé de pouvoir revenir. Mais dans les deux cas, le résultat est le même : la politique française traîne comme un boulet un roi destitué incapable d’admettre la vérité d’un monde qui change. Un casse-couilles, quoi !Une prof de fac tombe malade et se trouve dans l’impossibilité d’assurer ses cours. Bon, ça, ce n’est pas sa faute. Elle demande à une doctorante dont elle dirige les recherches d’assurer à sa place les trois heures de cours qu’elle devait donner, l’obligeant du même coup à préparer lesdits cours en catastrophe. Est-ce qu’un directeur de thèse a le droit de faire ça ? Je ne sais pas mais il le prend en tout cas. Mais ça, ce n’est pas le plus dur. Non, le plus dur, c’est de raconter l’histoire à une tierce personne et de s’entendre répondre par cette dernière « il faut bien que les doctorants servent à quelque chose » ! Mais je t’emmerde, moi…