J’aurais aimé lui écrire « Le tamanoir »
Ou l’aider à étudier, de Néron, l’histoire,
Ou seulement l’inviter à la patinoire
Mais même l’approcher n’est pas en mon pouvoir.
Ah, la faire rire comme Oliver Hardy :
« L’un dit : j’en ai marr’, dis,, d’avoir un mair’ creux, dis !
Alors je dis : est-ce que tu vas le vendre, dis ?
Si ça me dit, dis, manche ! » Quelle prosodie !
Je dois être amoureux de ma planche à dessin,
Mais pour elle qui n’a rien d’une planche à pain
Et qui ne demanderait pas mieux, c’est tintin :
L’artiste amoureux est toujours assez crétin.
Après tout, il n’y a pas de quoi en faire un drame,
La poésie galante, ce n’est pas ma came,
Merde aux preux chevaliers et à leurs gentes dames,
Je retourne dessiner Bush baisant Saddam.