Le Tour de France c'est fantastique. On peut faire la sieste devant, on peut suivre les coureurs, on peut râler à propos de lui, et on peut aussi dire que c'est nul. Que l'on aime ou pas, le Tour de France est un évènement d'envergure international. Le public peut approcher les coureurs cyclistes, on les voit souffrir, on les voit être heureux.
Pour moi le Tour de France, c'est plusieurs choses à la fois.
C'est d'abord des étés à zapper devant la télévision quand je m'ennuyais un peu les après-midis de vacances scolaires. C'est tous les mots et commentaires des gens autour de moi qui parlaient du Tour, et de l'image du cyclisme, lui qui est populaire mais aussi détesté.
Le Tour de France, c'est aussi un sujet d'étude. L'histoire du Tour, c'est un peu l'histoire des médias et des technologies de télécommunication. Saviez-vous qu'à une époque les commentateurs ne voyaient même pas les coureurs ?
Puis forcément, lorsque l'on fait un peu de vélo, on s'intéresse aux courses cyclistes. On se rend compte à quel point c'est incroyable, et comme cela peut être intéressant lorsque l'on comprend ce qui se passe.
Surtout, le Tour de France, c'est une quasiment une saga. Souvent, des personnes autour de moi s'étonnent de l'intérêt que je peux porter aux actualités sportives. C'est curieux. Pourtant, les histoires sportives sont parmi les plus belles aventures humaines contemporaines. Dans le sport, on voit tout ce qui se passe dans notre société, et même plus. Ce n'est pas pour rien que tant de biopics sortent au cinéma autour des personnalités sportives, même les fictions sont nombreuses.
Et lorsque j'ai vu depuis une des tribunes le sourire de Sylvain Chavanel, lors de son dernier Tour de France, au moment où il est passé devant nous seul sur les Champs-Elysées, comment ne pas laisser porter l'émotion ?
Je n'ai pas vu grand chose, j'ai eu du mal à suivre la course depuis mon petit siège face à un écran géant France TV, mais je peux vous dire que cette journée fut fantastique.
Jeu de briques
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Pacman
Bubble