Dimanche 9 septembre
21h40 : Les fachos de ce pays avaient déjà Dieudonné comme caution pseudo-humoristique : depuis peu, ils en ont une nouvelle : Marsault… Est-ce que j’ai le droit de dire que malgré son talent graphique indéniable (bien que son style soit dépourvu de la moindre originalité), ce type est de toute évidence un sale con raciste, machiste, homophobe et, pour ne rien arranger, paranoïaque ? Ou alors est-ce que ça va ENCORE me valoir de me faire traiter d’ennemi de la liberté voire de sale bourgeois comme j’y ai déjà eu le droit lors de l’affaire Dieudonné-Valls ? Que des pit-bulls d’extrême-droite prennent la défense de leurs idoles merdeuses, rien d’étonnant : ce que je n’ai TOUJOURS pas digéré, c’est d’avoir vu des gens DE GAUCHE prendre la défense du faux comique mais vrai prédicateur ! Est-ce que ça va se reproduire avec Marsault ? Comme il se trouve qu’il est d’origine ouvrière, j’en ai bien peur : et pourtant, être issu des classes populaires n’a jamais empêché personne d’être con !
21h50 : Un autre monument de connerie, c’est Gérard Depardieu : quand les Guignols de l’info (paix à leur âme) le montraient, il y a quelques années, en compagnie de Bachar Al-Assad, le protégé de son copain Poutine, on pouvait encore croire à une caricature ; et voilà qu’aujourd’hui, on le voit en Corée DU NORD au moment même où le régime fête ses 70 ans ! Les marionnettes de Canal+ étaient donc en-dessous de la vérité : le « monstre sacré » que certains veaux s’obstinent à défendre est bel et bien prêt à défendre le pire des dictateurs du moment qu’il échappe au fisc français ! Je dirais bien que j’irais cracher sur sa tombe, mais comme il y a de fortes chances pour qu’il soit enterré en Russie, je ne vais pas prendre ce risque…
Lundi 10 septembre
15h : Depuis quelques temps, j’avais bien du mal à me servir de mon téléphone portable, un vieux modèle qui fait rire tous les branchés ; la cause de ce dysfonctionnement : une batterie qui se déchargeait vitesse grand V, dégradation accélérée par un incident malheureux, à savoir la dilatation de cette pièce d’importance capitale sous l’effet des fortes chaleurs qui ont sévi début août. Dans de telles circonstances, bien des gens auraient saisi l’occasion pour s’offrir un matériel plus moderne : moi, non. Je m’accroche à mon « vieux truc pourri » par souci d’économie autant que par réflexe de résistance à la surconsommation actuelle d’électronique et à la marche forcée vers le « progrès » ; tant que je peux me passer d’un smartphone, je n’en achète pas, je n’ai pas besoin qu’un téléphone soit intelligent à ma place. Alors qu’ai-je fait ? J’ai tout bonnement récupéré la batterie du vieux portable de ma mère, qu’elle n’utilisait plus depuis longtemps, et je l’ai mise sur le mien ! Voilà comment on résiste à un système de production destructeur où on ne répare plus rien et où on jette tout !
Mardi 11 septembre
16h : Après quelques heures passées sur mon PC pour préparer la maquette d’un livre (dont je vous reparlerai en temps voulu), j’éprouve le besoin impérieux et urgent de prendre l’air… Voilà deux semaines que je suis rentré de vacances et je constate à quel point l’informatique m’a peu manqué ! Rester des heures devant un écran n’est pas naturel : je n’accepterai de parler de progrès que quand on aura inventé des ordinateurs qui ne font mal ni aux yeux ni au crâne !