Samedi 3 novembre
12h15 : J’arrive à Rennes où j’ai été invité par un camarade qui y réside depuis quelques mois ; celui-ci me fait la visite guidée de la capitale bretonne et nous en profitons pour rencontrer, dans son atelier-galerie de la rue d’Antrain, Philibert le Cascadeur, un dessinateur d’humour dont les travaux ont de quoi ravir les amateurs de jeux de mots et non-sens à l’anglaise. La visite est bien agréable mais je n’ai pas pour autant le coup de foudre pour la ville : je pense que si je devais y habiter, l’air marin me manquerait.
Dimanche 4 novembre
11h : Le 4 novembre est une date symbolique pour les fans de « l’humour Canal » dont je fais partie. En effet, il y a aujourd’hui exactement 34 ans que Canal+ voyait le jour. Cet anniversaire prend cette année une triste teinte non seulement en raison du mauvais coton que file la chaîne aujourd’hui mais aussi à cause de la disparition de Philippe Gildas il y a une semaine. Comment revivifier l’héritage des humoristes qui ont fait les beaux jours de la chaîne à péage et lui éviter d’être réduit à l’état de pièce de musée ?
Lundi 5 novembre
16h : J’ai perdu un temps précieux à essayer de faire fonctionner ma machine à laver pour finalement me rendre compte qu’elle avait simplement besoin d’une vidange… Comme quoi il n’y a pas qu’avec l’informatique que j’ai des problèmes.
Mardi 6 novembre
12h : Les Néo-Calédoniens ont finalement dit « non » à leur indépendance MAIS comme l’écart a été finalement plus serré que les sondages ne l’annonçaient, les indépendantistes exultent quand même comme s’ils avaient gagné. Voilà la preuve que la Nouvelle-Calédonie est bien intégrée à la République française : les politiciens locaux agissent comme ceux de la métropole !
12h30 : Je lis, un peu en diagonale je l’avoue, une interview de la femme qui, me dit-on, serait à l’origine du mouvement du 17 novembre : j’apprends ainsi que l’initiative ne viendrait pas de l’extrême-droite qui se serait donc bornée à faire de la récupération politicienne, comme à son habitude. Mais les propos de cette dame ne me donnent pas une meilleure image de ce mouvement : elle affirme que les critiques viendraient de gens qui profiteraient du système ! C’est un peu facile, mettre dans le même tas que les nantis ceux qui sont trop pauvres pour avoir une voiture et ne peuvent compter que sur les transports en commun ou sur leurs jambes pour se déplacer ! Cette femme n’est probablement pas fasciste, c’est entendu, mais c’est quand même une grosse conne ! Il n’est donc pas étonnant que l’extrême-droite se reconnaisse dans ce mouvement : pour les fachos, la raison du plus con est toujours la meilleure !
19h30 : J’assiste à la soirée d’ouverture du festival européen du film court de Brest. Un exposé complet sur les films projetés n’aurait pas sa place sur ce site, je vous encourage donc à vous reporter au site Wiki-Brest auquel je contribue également et où vous pourrez trouver un article, que je mettrai à jour au fur et à mesure, sur cette édition du festival – cliquez sur ce lien pour le découvrir.